Les amendements de Julien Aubert pour ce dossier
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Aimer son pays, ce n'est pas être un nationaliste. C'est par ce genre d'amalgames que vous faites le jeu des extrêmes.
La République existe parce qu'elle se bâtit dans le cadre national. À force d'expliquer aux gens que l'on peut avoir une démocratie et une République sans avoir la nation, vous êtes en train de déconstruire et la République et la nation !
La Marseillaise, mon cher collègue, madame le rapporteur, n'est pas obligatoire, elle n'est pas facultative : elle est. La Marseillaise, ce n'est pas de l'histoire, ce n'est pas un cours d'instruction civique, c'est de la citoyenneté vivante. La Marseillaise, cela se chante !
Quand on insuffle aux enfants l'idée de l'égalité entre les hommes et les femmes ou la nécessité de lutter contre les violences, ce n'est pas de la théorie, c'est de la pratique. Eh bien, la pratique de La Marseillaise consiste à la chanter.
Voilà pourquoi nous défendons ces amendements. Cessez les amalgames ! Ne parlez pas de « dressage » alors que nous voulons enseigner à nos enfants les bases du contrat national ! Qui, dans cet hémicycle, a honte de faire chanter La Marseillaise aux enfants ?
Quelque chose m'a interpellé dans ce que vous avez dit, madame le rapporteur : ce serait aux enseignants de décider si La Marseillaise est chantée ou non ? En définitive donc, la transmission de notre héritage serait une question d'opinion : c'est de l'opinion de tel ou tel enseignant que devrait dépendre la faculté d'accéder au patrimoine viva...
Je crois au contraire que cela relève d'une règle qui doit s'imposer à tous. Si nous voulons protéger le patrimoine, faisons en sorte qu'il reste vivant. Je le répète, La Marseillaise n'est ni obligatoire ni facultative : elle est.