Les amendements de Lamia El Aaraje pour ce dossier
8 interventions trouvées.
Je tiens tout d'abord à dénoncer l'acte de violence inacceptable qui s'est produit dans la Drôme. Nous estimons, au sein du groupe Socialistes et apparentés, que la violence n'a pas sa place dans le débat démocratique et tenons à l'affirmer aujourd'hui aux côtés de tous ceux qui, comme nous, représentent la nation.
Je ne vous apprendrai rien en vous disant que la situation que nous traversons a des effets durables sur le moral et sur le portefeuille de nos concitoyens.
Je ne vous apprendrai rien en vous disant que les plus éprouvés sont ceux qui étaient déjà les plus fragiles socialement.
Je ne vous apprendrai rien en vous disant que la pauvreté explose et que les jeunes sont particulièrement concernés. Ces jeunes sont divers – actifs, en cours d'insertion, étudiants ou en apprentissage – mais ils ont un point commun : le chômage comme seul horizon, l'isolement en perspective continue et un amer sentiment d'abandon.
Comment pourrions-nous nous résoudre à ce qu'un million et demi de jeunes vivent en France sous le seuil de pauvreté et que 30 % des moins de vingt-cinq ans soient touchés par le chômage ? Comment pourrions-nous nous résoudre à ce que nos jeunes fassent la queue aux distributions alimentaires, aient à choisir entre leur loyer et leur subsistanc...
De nombreux territoires sont prêts à l'expérimenter. Je vous relaie l'appel de quinze présidents de département et de la maire de Paris, Anne Hidalgo ,…
…pour vous demander de retrouver un minimum de cohérence avec l'héritage social de notre pays en permettant cette expérimentation. Cessez de vous entêter avec des arguments idéologiques sur l'assistanat et sur le travail ,
personne ne rêve de vivre avec le RSA. Celui-ci n'est que le retour à un minimum de dignité pour subsister, dignité justement nécessaire pour reprendre des parcours de formation et intégrer le monde du travail. Monsieur le Premier ministre, je vous le demande solennellement : pour que nos jeunes puissent rêver encore, permettez leur déjà de se ...