Les amendements de Laurence Dumont pour ce dossier
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Madame la ministre, vous vous obstinez donc à relancer cette réforme de l'assurance chômage, pourtant unanimement rejetée, et pour cause : en plus de considérer les chômeurs comme des profiteurs, elle porte en elle les éléments d'une précarisation renforcée de publics déjà fragilisés. C'est un projet indigne pour celles et ceux qui travaillent ...
Alors que la crise sanitaire détruit chaque jour des emplois, vous revenez à la charge, contre l'avis de l'ensemble des partenaires sociaux, pour imposer votre réforme coûte que coûte. Vous avez même réussi – fait rare – à tous les liguer contre vous et votre projet.
En dépit de cela, vous prévoyez l'entrée en vigueur du nouveau mode de calcul controversé des indemnités au 1er juillet et le durcissement de l'ouverture des droits au 1er octobre. En plein coeur de la crise, vous instaurez des mesures qui priveront près de 40 % des demandeurs d'emploi d'au moins 20 % de leur allocation, voire plus. Alors que ...
tout en annonçant des suppressions d'emplois tout aussi inacceptables, il est inadmissible que ceux-là mêmes qui en sont les victimes en payent le prix. Madame la ministre, nous vous demandons donc de renoncer à cette funeste réforme.
Vos propos ne font que confirmer ce que tout le monde savait déjà : vous être une ministre zélée, appliquant la politique ultralibérale menée par Emmanuel Macron.
Si tel n'est pas le cas, renoncez à cette réforme, soyez la femme de gauche que vous prétendez être même si personne n'y croit,
Monsieur le Premier ministre, l'acte II de votre gouvernement est, comme nous le prévoyions malheureusement, la poursuite en pire de ce que vous avez fait pendant deux ans. Vous allez demander toujours plus d'efforts à une majorité de Français tout en continuant à favoriser les plus riches – je pense à la réforme de l'ISF.
Votre réforme de l'assurance chômage repose sur l'idée que derrière chaque chômeur, il y aurait un profiteur, quelqu'un qui ne veut pas travailler.
C'est une vision indigne pour celles et ceux qui savent ce qui se passe sur le terrain – salariés de Pôle emploi, associations caritatives ou élus locaux. Au terme de chômeur, je préfère pour ma part celui de demandeur d'emploi, celui qui demande à travailler. Votre réforme, monsieur le Premier ministre, c'est l'esprit libéral qui la dicte. Vo...
Vous instaurez toujours plus de précarité pour les plus précaires. Pour feindre d'équilibrer les choses, vous prétendez vouloir taxer les contrats courts. En fait, votre formule n'aura que peu d'effet : elle ne couvre que quelques secteurs d'activité. Plutôt que de maltraiter les chômeurs en leur demandant des efforts considérables, notamment...