Les amendements de Laurent Furst pour ce dossier
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J'ai été un peu choqué par les propos du rapporteur spécial. Ainsi, les collectivités sont bien traitées ? Je rappelle que pendant cinq années d'affilée, les dotations aux collectivités ont fortement diminué. Les collectivités gèrent le quotidien, et l'État, globalement, le régalien. Elles assurent, ou assuraient, les trois quarts de l'investis...
Après la purge qu'ont subie les collectivités locales, comment pouvez-vous dire qu'elles sont bien traitées ? On interrompt peut-être, on atténue sûrement une dégradation qui a profondément altéré la vie des collectivités et leurs capacités à investir. Savez-vous combien de temps il faut, en France, pour renouveler les réseaux d'eau et d'assai...
Alors dire que les collectivités sont bien traitées, je pense, monsieur le rapporteur spécial, que c'est au minimum une petite erreur.
Je voudrais souligner la complexité de la situation de la Corse, qui doit à la fois gérer une réforme institutionnelle importante, à laquelle nous sommes très attachés car elle est un exemple de ce à quoi la France pourrait faire face demain, et une crise climatique de grande ampleur. La situation et les attentes de nos concitoyens corses just...
Si vous voulez revenir aux sources de la Sécurité sociale, il faut rétablir l'universalité des allocations familiales !
Je voudrais d'abord témoigner. J'ai eu la chance d'être directeur d'hôpital, maire et employeur. J'ai eu recours à tous les dispositifs d'emplois aidés. Je peux certifier qu'ils constituent une formidable porte d'entrée dans l'emploi, notamment pour les jeunes.
S'agissant du dispositif que vous présentez, madame la ministre, j'aimerais vous poser une question et vous faire part d'une observation. Voici la question : quels sont le périmètre et la population concernés ? En effet, le périmètre de la politique de la ville a été réduit au cours de la législature précédente. À qui s'adresse-t-on ? Quel est ...
Voici maintenant l'observation. J'ai la chance d'être l'élu d'un territoire économiquement dynamique dont le taux de chômage est de 6 %. Pourtant, certains de nos concitoyens qui y vivent connaissent des situations extraordinairement – et durablement – difficiles car ils sont individuellement privés d'accès à l'emploi.
Ce qui me choque, c'est qu'à situation comparable certaines personnes seront aidées et d'autres non. Cela signifie que le dispositif ne prend pas en compte les individus. La notion d'égalité républicaine en est absente, madame la ministre.
Madame la ministre, tout à l'heure, vous nous avez fait une formidable leçon de morale. Monsieur le rapporteur, j'ai été extrêmement choqué et désagréablement surpris par votre propos, irrespectueux…
… à l'égard de celles et ceux qui ne pensent pas comme vous. Si vous êtes pleinement légitime dans votre fonction, vous ne représentez pas toute la France. La France est riche de sa diversité et, dans cet hémicycle, elle est riche de l'expression des uns et des autres. Apprenez à la respecter et vous serez vous-même respectable !
Vous êtes légitimes ai-je dit. Vous l'êtes pour décider de réduire le nombre d'emplois aidés dans ce pays – vous avez la majorité et le temps. Mais il est une chose que vous ne pouvez pas nier : cette décision a des conséquences sur la société, sur la vie de nos concitoyens. Or que sont les emplois aidés si ce n'est mettre le pied à l'étrier de...
Avant que nous ne votions, je voulais souligner un point que nous n'avons pas évoqué ce soir, madame la ministre. Plaçons-nous de l'autre côté de la ligne : pendant vingt-deux ans, j'ai été maire d'une commune dans laquelle l'État a demandé de créer une maison de l'emploi, dont il a ensuite réduit les crédits, pour finir par la fermer dans la d...
Monsieur le président, je voudrais faire un commentaire, non sur le fond, mais sur la méthode. Madame la ministre, nous sommes ici depuis vingt et une heures trente ; il est une heure dix du matin, et de nombreux collègues sont en train de nous quitter. Vous n'avez accepté ce soir aucun amendement, d'aucun groupe. L'ensemble des dispositifs, o...
C'est mon deuxième mandat de parlementaire. Durant la précédente législature, j'étais dans l'opposition ; une opposition parfois frontale, mais il était possible de discuter et d'amender les textes, d'avoir des ouvertures. J'ai le sentiment que jamais on n'a rendu le Parlement aussi inutile et décoratif que ce soir !
Il s'est passé ce soir quelque chose d'étonnant : les trois groupes de gauche, les deux groupes centristes, des indépendants, le groupe Les Républicains, nous avons tous soutenu, parfois ensemble, des dispositifs qui nous semblaient aller dans le sens de l'intérêt général, de l'intérêt de nos concitoyens.
Vous avez été fermés à tout, sans aucun signe d'ouverture, comme si la connaissance et le savoir était l'apanage d'un seul groupe et du Gouvernement !
Je trouve cela très triste pour le Parlement et pour la pratique gouvernementale que vous incarnez ce soir, madame la ministre.
Madame la ministre, on ne peut pas comparer le travail que vous confiez à M. Borello, que je ne connais pas, à un travail parlementaire, qui relève du contrôle parlementaire, un des trois piliers de la mission du Parlement. Sur la forme, ce sont deux choses profondément différentes, et qui ne sont pas comparables. Naturellement, cette remarque ...