Les amendements de Laurent Furst pour ce dossier

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Nous ne sommes pas du tout satisfaits. L'Alsace avait créé la marque Alsace, qui me semble identitaire, au sens où elle constitue un identifiant et où elle nous appartient. Cette marque est notre image. Elle ne saurait appartenir à d'autres. On peut sans doute considérer qu'un accord a été passé. Mais, madame la ministre, nous sommes parlement...

Mais nous ne sommes pas tenus par cet accord restrictif. Que diriez-vous, madame la ministre, si la marque France appartenait à la Belgique ou à l'Autriche ? Vous diriez que cette marque est identitaire. J'utilise le même argument à propos de l'Alsace. Je n'ai pas plaidé pour la reconnaissance en tant que tel du peuple alsacien.

Je ne suis pas sur cette ligne. Mais je ne peux pas imaginer que, sur la marque, le statu quo puisse être maintenu, même à moyen terme. À mon sens, c'est une faute majeure, inacceptable, impardonnable, que de nous dire qu'on peut en rester là et que la marque Alsace ne sera pas la propriété des Alsaciens.

C'est un amendement qui va détendre l'atmosphère ! L'Alsace partage avec ses voisins le massif vosgien. Une de nos plus grandes associations, le Club vosgien, a été créée sous la première période allemande. Nous rencontrons une difficulté concernant le balisage des sentiers internationaux qui traversent la région. Au balisage de type français s...

Madame la ministre, je pense que nous vivons un moment historique. Cette dimension historique réside moins dans le texte qui est accordé à l'Alsace – et qui est trop modeste si c'est un aboutissement, ou le début de quelque chose d'important si nous arrivons, demain ou après-demain, à franchir une étape supplémentaire –, que dans le fait que no...

Nous percevons en effet la volonté de recréer cette région qui a fait l'histoire de France, cette région qui fut un symbole particulier dans les temps les plus douloureux de notre histoire. C'est là que la renaissance de la Nation s'est faite. Et ce soir a confirmé ce que nous avions découvert cette nuit déjà : il y a à la fois une envie, un be...

Et j'ai vu des yeux écarquillés : ils se demandaient si je venais de Sibérie, d'Europe de l'Est, des steppes profondes.

C'était un test. Et quand je leur ai dit : « Non, je suis d'Alsace », ils ont immédiatement compris et ils savaient alors d'où je venais. C'est que cette région si petite est connue par nombre d'hommes sur la planète, c'est que ce nom est un atout, notamment pour le développement touristique.