Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier
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Cela vaut pour les petits Fañch – une affaire de cette nature a fait du bruit à Quimper et a suscité une grande mobilisation, mais il y a bien d'autres petits Fañch. C'est peu de chose, un tilde, ce n'est pas révolutionnaire ! Cela existait en ancien français et existe dans d'autres langues européennes. Pourquoi ne l'emploierions-nous pas ? D'...
Tout d'abord, je souligne que cet article est le coeur du texte et je me réjouis que nombreux soient les députés sensibilisés aux langues régionales : on n'a jamais vu autant de monde dans l'hémicycle pour en débattre. Certains viennent par conviction, d'autres par obéissance, n'est-ce pas ?
Monsieur le ministre, j'ai été très surpris du propos que vous venez de tenir et qui a heurté notre collègue Raphaël Schellenberger, et je le suis d'autant plus que j'ai la conviction que vous êtes partagé sur cette question. Au fond de vous, il y a un coeur,
et il est touché par les langues régionales ; vous nous avez dit que vous étiez intellectuellement sensible à cette problématique. Vous avez un coeur… mais chez vous, la nuque est raide !
Chez vous, c'est l'uniformité, le jacobinisme, le refus des différences, le refus de la singularité ; donc à l'évidence les langues régionales gênent votre nuque ! Eh bien, faites un effort ! Je sais qu'en Guyane, vous avez agi, j'en ai eu des témoignages. Nous vous demandons d'évoluer sur cette question car si votre amendement passe, il ne res...
Nous nous réjouissons du résultat du dernier scrutin public, et nous savons que les députés du groupe Les Républicains ne sont pas seuls dans ce cas. Cette mesure est importante : l'immersion est reconnue dans les lois de la République comme une méthode pédagogique pertinente, efficace et respectueuse des institutions, et c'est très bien. Nous...
Je comprends que certains d'entre vous soient choqués de consacrer du temps au débat sur les langues régionales,
mais cette question nous intéresse ; elle intéresse également un certain nombre de nos compatriotes et de locuteurs de ces langues. Notre souci est avant tout de faire en sorte que ce texte soit adopté.
Le présent amendement, pour lequel j'attendrai les réponses du rapporteur et du ministre, propose de préciser que nous parlons des langues régionales « de France ». Il répond à votre objection implicite, monsieur le ministre, d'un risque de séparatisme. Certains parlent plus ouvertement, en disant que le texte ouvre la porte à d'autres langues,...
Il faut suivre, surtout pour ceux qui n'ont pas l'habitude et qui sont aux ordres ! Monsieur le ministre, donner une telle précision revient à évacuer la difficulté que vous avez évoquée, même si vous n'en avez pas explicité les raisons. Nous voulons protéger les langues de la France métropolitaine et de celle d'outre-mer. Nous refusons une ou...
Par ces amendements, nous soulevons la question de la liste des langues. Pour nous autres, en Bretagne, il n'y a pas de souci : ce sont le breton et le gallo qui sont reconnus. Mais actuellement, la liste relève d'une circulaire. N'est-il pas paradoxal qu'elle soit établie dans un petit bureau du ministère ? Légiférer pour reconnaître l'existe...
Je souhaitais évoquer brièvement la question des jeunes qui n'ont pas choisi l'enseignement bilingue mais des options – vous avez reconnu une difficulté, monsieur le ministre, et admis que des efforts y seraient consacrés demain. Ce fut notre cas à tous les deux. Or ces jeunes rencontrent beaucoup de difficultés car obsédés qu'ils sont par le b...
Avant de retirer mon amendement, je remercie M. le rapporteur et M. le ministre de prendre le sujet au sérieux. Naguère, ceux qui prenaient l'option breton avaient la possibilité de le faire en candidat libre. Aujourd'hui, je comprends de vos propos que ce n'est pas possible. Est-ce que cela ne pourrait pas évoluer très vite, avec éventuellemen...
Comme l'a dit Paul Molac, il faut absolument revenir au texte adopté par le Sénat et donc annuler l'amendement de Mme Bannier adopté en commission. Le groupe Les Républicains est très attaché à la liberté des parents. Nous considérons qu'ils doivent pouvoir choisir le type d'enseignement dispensé à leurs enfants. S'ils souhaitent que ceux-ci b...
Nous sommes à un moment important : nous abordons les amendements sur un texte pouvant permettre une véritable avancée pour nos langues régionales. J'espère que nous saurons saisir cette occasion. L'amendement, qui vise à rétablir l'article 1er dans sa rédaction initiale, réaffirme le caractère patrimonial de notre richesse linguistique, tant ...
Un patrimoine, ce n'est pas seulement la propriété des locuteurs, de ceux qui apprennent ces langues, de ceux qui les maîtrisent : c'est la propriété de tous. Il faut que chacun, dans cette assemblée, soit conscient que ces langues sont un élément de notre patrimoine – au moins dans certaines régions.
De fait, des personnes qui ne maîtrisent pas la langue bretonne, qui en sont éloignées alors même que leur famille la pratiquait peut-être, la vivent comme un élément de leur patrimoine. Voilà ce qu'il faut que nous réaffirmions. Nous sommes dans la continuité explicite de la révision constitutionnelle de 2008 et de l'article 75-1 de la Consti...
Ce que vous venez de dire est totalement infondé, monsieur le ministre : aucun de nos amendements ne crée d'obligation de suivre un cours de langue régionale. Il s'agit simplement d'offrir la possibilité de suivre une formation de cette nature en informant les parents de son existence. Un certain nombre de régions étant volontaires pour assurer...
Je m'étonne de l'attitude de nos collègues du MODEM. J'ai vécu, dans cette enceinte, des débats consacrés aux langues régionales auxquels participait François Bayrou, qui se montrait nettement plus allant que je ne le suis – et je crois pourtant l'être ! Les choses ont bien changé…
Il y a parmi nous des députés du Finistère et des Pyrénées-Atlantiques, membres du MODEM, dont je peine à comprendre l'attitude. Il se trouve que je suis conseiller régional…