Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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Monsieur le ministre, merci de prendre en compte nos préoccupations. Nous sommes certes dans l'opposition mais nous le redisons très clairement et sans hésitation : nous reconnaissons qu'un certain nombre d'évolutions sont réelles. Le Gouvernement a fait un effort…

… et votre autorité y a contribué. Le Président de la République a affirmé une ambition que le Parlement confirme désormais, même si cela se fait, en quelque sorte, à la fumée des cierges…

Mais oui, cher collègue, c'est une réalité : à l'instar de la fumée, nos discussions arrivent à la fin de la législature. C'est un peu triste. Je le dis devant nos collègues socialistes : avant 2017, nous avons connu la période la plus défavorable à l'APD.

Cela a été justifié intellectuellement, parce qu'il le fallait bien, notamment par le refus de la Centrafrique. L'APD a donc été massivement réduite. Monsieur le ministre, comme souvent, quand on succède à un prédécesseur médiocre,

le succès est plus facile. C'est votre cas et c'est l'une des raisons de votre succès : les gouvernements de la présidence Hollande étaient médiocres, c'est une réalité. Comme j'ai l'esprit un peu taquin, je n'oublie pas que vous y étiez associé, non en tant que ministre des affaires étrangères, …

… , mais avec d'autres responsabilités. Je me plais à le rappeler, mais ce n'est pas l'essentiel. Il nous faut progresser. Notre volonté est de vous accompagner, parce que notre groupe cultive la tradition d'un attachement à un certain nombre de pays, avec lesquels nous avons des relations historiques, en particulier avec nos partenaires africa...

Je n'approuve pas l'amendement de M. Lecoq, mais il soulève un problème réel. En effet, l'évolution économique permettra d'atteindre plus facilement les objectifs que nous nous fixons. Que sont ces taux de 0,55 % et de 0,7 % ? Ce sont des ratios. Si le dénominateur baisse, par définition, le ratio est atteint plus facilement. Or quel est le dén...

L'État est plus pauvre aujourd'hui qu'il ne l'était hier, et nos compatriotes aussi ! Je souscris à l'engagement d'ensemble, mais vous allez vite atteindre le seuil de 0,7 %, monsieur le ministre !

Non seulement le dénominateur baisse mais nous devrons très vite acquitter des dépenses obligatoires comme la reprise de la dette soudanaise, par exemple, pour un montant de 4 milliards d'euros, et peut-être la reprise d'autres dettes qui arrivera plus tôt que prévu. Un pays appauvri doit certes respecter ses engagements, mais peut-il en souscr...

Il se fonde sur l'article 58. Les amendements identiques vont certainement être adoptés ; le groupe Les Républicains les votera. Or, j'avais déposé un autre amendement, le no 2, immédiatement après, qui tombera. Il visait à dénoncer l'emploi inadmissible du mot « ultérieurement », qu'on ne peut employer dans un texte de loi. La rédaction à laqu...

… lequel a baissé sensiblement les crédits de l'aide au développement. Si un gouvernement s'était montré peu crédible pour fixer de semblables objectifs, c'était le précédent ; mais le vôtre, monsieur le ministre, a cheminé dans leur sens. Cependant, on n'engage pas les successeurs ; un locataire n'engage pas le suivant…

Cet amendement est intéressant, parce que notre pays cherche à lutter contre l'immigration clandestine et à connecter nos politiques entre elles : l'aide au développement et la lutte contre l'immigration clandestine ne sont pas deux secteurs étanches. Il faut, d'une manière ou d'une autre, être clairs à l'égard d'un certain nombre de pays que n...

Il y a quand même une difficulté. Dans l'aide publique au développement, on agglomère des éléments très différents : des dons, des prêts, des prêts conditionnels. À un moment donné, les objectifs qu'on se fixe, qu'ils soient de 0,5 % ou de 0,7 % du RNB, exigent non pas pour les spécialistes, mais au moins pour l'opinion, un minimum de clarté et...

Quand on s'intéresse à l'aide publique au développement, et plus précisément à la hiérarchie des pays les plus aidés, on est surpris de s'apercevoir que parmi ces derniers figurent la Colombie, la Turquie, voire l'Inde – des pays qui, certes, n'en sont pas à notre stade de développement, mais ont très sensiblement évolué. Les pays que nous juge...

Votre amendement a été adopté, monsieur le rapporteur, c'est très bien ; je voudrais le préciser, en indiquant un pourcentage de notre aide fléché vers les soixante-dix pays les moins avancés. Cette proposition me paraît, monsieur le ministre, tout à fait en phase avec la politique que vous affichez, prioritairement africaine, prioritairement b...