Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier

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Monsieur le ministre, merci pour les propos que vous venez de tenir, qui seront lus avec la plus grande attention et, dans bien des cas, appréciés. Il me revient de vous présenter les crédits de l'aide publique au développement et, ce faisant, de dresser un bilan de la politique d'aide au développement. Il s'agit de la politique dont les moyen...

Le deuxième point concerne la naïveté dont nous faisons bien souvent preuve, il me semble. Dans le cadre de l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), nous nous sommes fixé la règle des aides déliées : quand nous aidons un État, nous ne pouvons pas exiger que cela bénéficie à nos entreprises. Cette règle a été élaboré...

Je dresse une liste de ces erreurs dans mon rapport, dans lequel j'insiste : nous n'avons pas le droit de perdre nos entreprises dans ces pays. J'ai à l'esprit – j'imagine que vous l'avez aussi, monsieur le ministre – une entreprise chère au cœur des Français, qui est présente dans tous les ports du monde, en particulier en Afrique ; son départ...

Le troisième sujet sur lequel je me permets d'insister, ce sont les vaccins. Notre politique d'aide à la vaccination s'inscrit dans le cadre de Gavi, l'Alliance du vaccin. Différents noms, tels que COVAX ,

sont maintenant familiers pour l'opinion publique. Comme nous n'avons pas été en mesure de fournir des vaccins, nous soutenons la diffusion des vaccins des autres pays. C'est une bonne chose, puisqu'il faut vacciner les populations des pays les plus pauvres. Mais, de fait, nous soutenons pour l'essentiel les entreprises pharmaceutiques du monde...

La particularité de Gavi est de soutenir les vaccins reconnus par l'OMS (Organisation mondiale de la santé), parmi lesquels figurent les deux vaccins chinois. En soutenant Gavi, nous soutenons paradoxalement des vaccins chinois. D'après mes calculs, ce sont environ 65 millions d'euros qui sont en quelque sorte payés par les contribuables frança...

Des pays comme le Mali, où nos jeunes se font tuer, ne respectent pas les procédures les plus élémentaires pour accueillir à nouveau leurs ressortissants, comme nous le leur demandons.

Il y a là quelque chose de tout à fait anormal, pour ne pas dire de scandaleux. En tout état de cause, je constate que les engagements pris dès 2017 sont tenus.