Les amendements de Marc Le Fur pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, monsieur le vice-président de la commission des lois, monsieur le rapporteur, mes chers collègues, nous voterons ce texte, et je salue à cet égard le bon travail qui a été réalisé, en particulier par le président Waserman. Je crois que nous progressons, modestement, certes, mais réellement. ...
… qui n'ont rien à dire et sont simplement présents en tant que spectateurs, pour donner un certain lustre à des instances. Nous devons participer concrètement, et je crains que ce ne soit pas toujours le cas. Prenons l'exemple de la commission de la dotation d'équipement des territoires ruraux. Je rappelle que, lorsque la réserve parlementair...
À titre personnel, avec mon collègue Yannick Kerlobot, je suis membre de cette instance, qui compte également deux sénateurs. Nous avons participé à cette commission, mais notre absence n'aurait cependant rien changé, puisque nous avons simplement reçu la liste des collectivités bénéficiaires de la DETR, sans connaître les collectivités refusée...
Si, au moins, la réserve parlementaire ayant disparu, la DETR avait augmenté d'une année sur l'autre, la commission aurait pu être utile. Mais ce n'est même pas le cas : dans le département des Côtes-d'Armor, dont je suis l'élu, la DETR a diminué de 7 %. Je crois qu'il faut donc que nous revoyions cela : être présent à des commissions, cela si...
J'apprécierais, monsieur le secrétaire d'État, que vous en soyez le porte-parole auprès de vos collègues. Ayant une certaine ancienneté dans cette maison, j'ai connu une époque où les administrations manifestaient un minimum de respect à l'égard des parlementaires. Il était d'usage que chaque fonctionnaire qui arrivait en poste vienne saluer l...
C'était visiblement l'ancien monde ! Ce n'est plus du tout le cas. C'est nous qui devons solliciter l'échange avec l'administration, et nous déplacer pour les rendez-vous.
Chacun le sait, les éléments de protocole et de politesse sont le reflet des éléments de pouvoir. Or, aujourd'hui, on a dégradé le Parlement, une dégradation qui se poursuit.
Prenons un exemple très concret. Je suis incapable d'avoir la moindre relation avec le recteur de l'académie de Rennes, qui ne m'associe aucunement aux échanges et réflexions sur les langues régionales, bien que je sois investi depuis longtemps sur ces questions. C'est incroyable, mais c'est le cas. Cela signifie beaucoup : c'est d'abord une ma...
Nous ne sommes pas des personnes individuelles, mais des élus du peuple. À cet égard, notre devoir est de parler, et de parler fort !