Les amendements de Marie-Christine Dalloz pour ce dossier
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Madame la ministre, Jacques Chirac disait : « La République, c'est l'égalité des chances. » Concernant l'hôpital, lorsqu'on considère les inégalités territoriales, la répartition des professionnels, les délais d'attente, le manque de considération que doivent affronter les patients et le personnel hospitalier, ce n'est pas cette conception de l...
Monsieur le ministre de l'action et des comptes publics, votre présentation politique du budget de la France pour 2020 est un trompe-l'oeil, ainsi qu'un exercice de communication. Ce budget est dépourvu de perspective d'avenir, contrairement à ce que vous affirmez.
Comment pouvez-vous parler d'avenir, alors même que nous vivons à crédit et que les baisses d'impôt annoncées seront financées par le déficit, la dette et les bonnes nouvelles de la conjoncture, sur lesquelles vous misez depuis le début du quinquennat ?
En 2020, le montant de l'augmentation des recettes nettes perçues par l'État devrait être de 18,5 milliards d'euros. Elle sera conjuguée à un vent de croissance inespéré, et due à des recettes fiscales exceptionnellement dynamiques, ainsi qu'à la baisse des taux d'intérêt. Qu'en avez-vous fait ?
Il s'agit donc d'un budget en 3 D : déficit, dette et dépenses publiques. La prévision de déficit pour 2020 est passée à 2,2 % du PIB, soit une baisse de 0,1 point par rapport à 2019. Il s'agit du plus faible effort en la matière depuis dix ans.
Notre dette frôle dangereusement le taux de 100 % du PIB, et se situe vingt points au-dessus de la moyenne de l'Union européenne ! Quant aux dépenses publiques, elles augmentent de 0,4 % en volume, certes, mais de 1,6 % en valeur, soit près de 20 milliards d'euros supplémentaires. Ce projet de budget n'est qu'une fuite en avant, mais les chiff...
Monsieur le ministre, une fois de plus, vous vous contentez de faire de la communication. Mais cela ne fonctionne pas. En réalité, les mesures que vous venez d'annoncer, vous ne dites pas aux Français que vous les financez par la dette.
Autrement dit, vous en transférez la charge aux générations futures. Il s'agit d'un manque criant de courage ! Vous n'avez pas le courage d'entreprendre des réformes structurelles. Voilà ce que nous vous reprochons !
Ma question s'adressait à M. le Premier ministre. Le Gouvernement est confronté à une crise sociale sans précédent à laquelle le Premier ministre semble incapable de trouver une issue digne.
Nous attendons maintenant sans espoirs les conclusions du grand débat national. Nous avons pourtant maintes fois alerté sur le matraquage fiscal injuste que vous faites peser sur les ménages, y compris sur les retraités, et qui fut le catalyseur de la mobilisation des Gilets jaunes. Le Premier ministre est en effet le détenteur d'un bien triste...
Ce texte portait des mesures fortes, courageuses, emblématiques et de nature à améliorer significativement le pouvoir d'achat des ménages : la réindexation des pensions de retraite, des allocations familiales et des aides au logement avec effet rétroactif ; la suppression de la hausse de la CSG pour tous les retraités ; la baisse de 10 % de l'i...
Il est urgent de faire redescendre la pression fiscale par la baisse drastique de la dépense publique. En l'absence du Premier ministre, je vous pose la question, monsieur le ministre de l'action et des comptes publics : aurez-vous la volonté et le courage de suivre nos propositions de bon sens ?
Monsieur le Premier ministre, votre gouvernement nous a fait une promesse sur le pouvoir d'achat. Hier, comme aujourd'hui, nous sommes malheureusement obligés de constater que vos belles paroles n'ont pas été suivies d'effets. Pire encore, vous avez choisi d'augmenter la CSG sans compensation pour les retraités, de baisser les aides personnali...
… et ces derniers ne cessent de vous crier leurs difficultés quotidiennes. Quelles réponses leur donnez-vous ? La suppression de la taxe d'habitation ? L'exonération des cotisations salariales ? Le compte n'y est pas. C'est un matraquage fiscal que vous infligez à nos concitoyens !
Élue d'un territoire rural, je me fais la porte-parole de celles et ceux qui n'ont d'autre choix que de prendre leur véhicule pour se rendre au travail et qui, pour une grande part, se chauffent au fioul. Que leur répondez-vous ?
La transition écologique ? Soyons sérieux ! Y croyez-vous vous-même ? En conséquence, nous proposons un moratoire sur la trajectoire de la taxe carbone
et nous vous exhortons à entendre la colère des Français face à ce qu'ils considèrent comme une politique injuste et inefficace. La seule réponse acceptable que les Français attendent, c'est la suspension pure et simple de ces hausses de taxes, et ce dès le 1er janvier. Monsieur le Premier ministre qu'attendez-vous pour prendre la mesure de la...
Monsieur le Premier ministre, à l'occasion de l'examen du projet de loi de règlement du budget, je veux ici saluer le fait que le Gouvernement ait accepté l'inscription dans la procédure budgétaire de l'évaluation des politiques publiques.
Votre Gouvernement a bénéficié d'un alignement favorable des planètes, mais, comme le souligne la Cour des comptes, cette amélioration du solde budgétaire, sans effort, ne pourra être obtenue indéfiniment, car vous n'avez pas su utiliser ce phénomène de croissance à bon escient. Votre gouvernement est incapable de prendre les décisions qui per...
… soit une croissance de 4,8 %, alors que vous imposez aux collectivités une contractualisation contenant la progression des dépenses à 1,2 %. Ainsi, la dette de l'ensemble des administrations publiques est passée de 96,6 % à 96,8 % du PIB entre 2016 et 2017.