Les amendements de Marielle de Sarnez pour ce dossier
7 interventions trouvées.
Madame la présidente, monsieur le ministre d'État, madame la ministre, chers collègues, la commission des affaires étrangères a souhaité se saisir des enjeux européens et mondiaux soulevés par les sujets de l'asile et de la migration. Le projet dont nous débattons ce soir va dans la bonne direction, mais il n'est qu'un des éléments d'une politi...
La durée moyenne globale de traitement d'une demande d'asile reste supérieure à un an en France, contre moins de sept mois en Allemagne. C'est pourquoi je soutiens sans réserve l'objectif du Gouvernement de réduire à six mois les délais dans notre pays, car c'est d'abord une question d'humanité pour les demandeurs d'asile. Selon Eurostat, le r...
Il y a bien là un dévoiement de la procédure et du droit d'asile. Une seule solution est envisageable pour y mettre un terme : harmoniser nos pratiques. Nous devons faire converger nos politiques nationales en ce qui concerne le délai de traitement des demandes d'asile, le taux de reconnaissance des principales nationalités et les conditions d'...
… et aller vers une reconnaissance mutuelle des décisions sur la protection internationale en Europe. Cette convergence européenne de l'asile doit être mise en oeuvre le plus rapidement possible, sous forme d'une coopération renforcée si nécessaire, entre États membres d'accord pour avancer ensemble.
Elle devra, pour être complète, s'accompagner d'une gestion commune de nos frontières, avec, enfin, le contrôle et l'enregistrement de toutes les entrées et sorties aux frontières extérieures de l'Union européenne, et la mise en place d'un véritable corps de garde-frontières et de garde-côtes européens. Deuxième objectif : nous avons besoin de...
De plus, la liste de nos métiers sous tension n'a pas été revisitée depuis 2008. Nous devrons aussi introduire davantage de fluidité dans nos dispositifs, favoriser les allers et retours choisis…
… parce que c'est la seule façon de lutter efficacement contre la fuite des cerveaux. De même, nous devrons imposer des changements profonds si nous voulons, demain, une véritable politique de co-développement. Aujourd'hui, notre action est essentiellement multilatérale, ce qui nous prive d'un levier sur le plan politique et d'une capacité réel...