Les amendements de Marietta Karamanli pour ce dossier
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Pour notre part, nous sommes un peu déçus, même si nous nous attendions à ce que les débats prennent la tournure qu'ils ont prise. Nous sommes déçus car nous jugeons ce projet de loi vraiment inutile. Il l'est parce qu'allonger les délais de rétention, raccourcir les délais de recours, accélérer les procédures au détriment de l'examen au fond ...
Il l'est pour trois raisons. Tout d'abord, il fait reculer les droits : toutes les autorités indépendantes, françaises comme européennes, ayant vocation de faire prévaloir le droit des personnes ont souligné les dangers que contiennent les dispositions adoptées. Il constitue également une erreur colossale de diagnostic, et n'apporte en rien un...
Madame la rapporteure, madame la présidente de la commission des lois, monsieur le ministre d'État, madame la ministre, le moment est important, parce que, après soixante et une heures de débat dans l'hémicycle et plus de quarante heures en commission des lois, des affaires étrangères et des affaires sociales, ce projet est un texte inutile.
Il est inutile, car il ne réglera aucun des sujets qu'il est censé traiter. Faire passer les délais de rétention des étrangers, dont des enfants, dans les centres administratifs, de quarante-cinq à quatre-vingt-dix jours ; diminuer les délais de recours, à l'encontre même des préconisations du Défenseur des droits et du commissaire aux droits d...
En décembre 2016, celui-ci disait à propos du défi des migrations : « Je crois que si cela est fait dans le bon ordre, de manière intelligente, c'est une opportunité pour nous. » Que reste-t-il de cette déclaration dans le projet que vous nous avez proposé ?
Nous avions le choix entre peu de choses, mais… rien ! Ce n'est rien, et pis encore, puisque vous avez eu la caution – inédite – du Front national ! Enfin, c'est un texte de régression, à cause de l'image qu'il a donnée de notre démocratie, alors même que la France entend faire prévaloir l'autorité de la démocratie et que la majorité s'est eng...
Regrouper et réconforter les Français qui vont mal ne passe pas par un discours délirant sur les autres, sur les réfugiés, sur les étrangers.
L'immigration est devant nous, mes chers collègues. Traiter ce sujet avec justesse et justice ne peut se faire entre nous, en catimini, un dimanche soir, par un vote à vingt-trois heures.
qui témoigne d'un glissement de la droite vers le Front national, de La République en marche vers la droite et l'extrême droite