Les amendements de Martine Wonner pour ce dossier
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En ce qui concerne le variant omicron, nous avons désormais suffisamment de recul pour arrêter de faire paniquer la population. C'est très bien d'anticiper, à condition que ce soit en apportant des moyens plutôt qu'en prenant des mesures sécuritaires. Deux ans après le début de l'épidémie, vous continuez à prendre des mesures totalement décalée...
Ce que notre collègue Nilor a dit est absolument fondamental. Pourquoi n'apprenez-vous pas de vos erreurs, monsieur le ministre ? Cela fait deux ans que vous vous entêtez dans une stratégie unique. Alors que vous aviez déjà privé l'Hexagone de traitements précoces, vous avez reproduit la même erreur, cet été, en interdisant l'accès aux traiteme...
Il y avait déjà dans le projet de loi du 10 novembre des mesures qui me paraissaient suffisamment coercitives ; ce texte aggrave encore la situation, puisqu'il ne concerne plus le soin mais s'apparente plutôt à une traque des non-vaccinés. Je n'aurai de cesse de dénoncer toutes les dispositions exorbitantes et décalées par rapport à la réalité ...
On entend jouer une petite musique. Nous pourrions revenir deux ans en arrière, lors du mouvement des gilets jaunes, lorsque nous vous alertions sur le fait que dans certains territoires, la situation allait flamber. De même, rien ne justifie, sur le plan sanitaire, d'appliquer les mêmes dispositions dans les territoires d'outre-mer que dans l'...
Pour une fois, j'aurais envie de donner raison à M. le ministre : si la crise est à ce point importante, qu'attendez-vous pour réintégrer tous les soignants qui ont été suspendus ? Face à un cataclysme tel que celui que vous nous décrivez avec l'apparition du variant omicron et l'accélération du nombre de personnes contaminées quotidiennement, ...
Quand on part à la guerre, on y va avec des soldats. L'objectif de cet amendement est de permettre la réintégration des soignants suspendus, au lieu de laisser ces personnes devoir se regrouper pour négocier avec des magasins d'alimentation le prix de denrées dont les délais de péremption sont courts, afin de continuer à se nourrir. C'est ce q...
Je veux pointer du doigt toutes ces mesures coercitives pour plusieurs millions de Français, qu'ils vivent en métropole ou dans tous les autres territoires. Je suis navrée de constater que vous ne présentez toujours pas d'article scientifique valable qui prouve les chiffres que vous avancez, monsieur le ministre. Une fois de plus, on force la ...
Aux chiffres répétés depuis plusieurs jours de quelque 280 000, 300 000 contaminations, j'opposerai un chiffre simple, celui du réseau Sentinelles : 42 patients malades pour 100 000. Depuis vingt ou trente ans que ce réseau existe, on lui a toujours fait confiance. Pourquoi, depuis que nous devons faire face à cette épidémie covidienne, ne fais...
L'article 3, qui porte sur l'isolement et la contention en psychiatrie, découle d'une question prioritaire de constitutionnalité – c'est une histoire ancienne –, en conséquence de laquelle le Gouvernement devait trouver une solution avant le 31 décembre 2021. Il est assez gênant que ce sujet figure dans le présent projet de loi. À deux reprise...
…mais vous ne serez pas déçus ! Il me semblerait fort utile d'évaluer à brève échéance l'utilité du passe vaccinal. En effet, d'après les chiffres de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DRESS), les non-vaccinés représentent 43 % des hospitalisations et 40 % des décès. Faites vous-mêmes le calcul : les ...
Si 43 % des hospitalisations sont représentées par les non-vaccinés, cela signifie qu'une majorité des hospitalisations concerne les vaccinés…
…quand bien même il y a beaucoup plus de vaccinés que de non-vaccinés. Peut-être qu'en secouant vos neurones, vous pourrez entendre une fois pour toutes qu'être vacciné ne vous protège pas.
Que vous soyez vaccinés ou non, chers collègues, traitez-vous ! Voilà le conseil que je peux vous donner, en toute bienveillance.
Je me réjouis que tous nos collègues se posent la question de l'utilité de prendre en compte le certificat de rétablissement. Il est en effet tout à fait raisonnable de tenir compte de ces personnes qui ont été contaminées par la covid-19, se sont rétablies et ont développé des anticorps, et cela en dépit du fait que, depuis deux ans, on a reba...
Je ne répéterai jamais assez que je suis tout à fait opposée au passe vaccinal. Néanmoins, il me semble que, dans les situations où doit être absolument garanti le fait qu'un adolescent n'a pas été contaminé, il faut absolument réintroduire la possibilité qu'il se fasse tester. Tous les arguments développés par mes collègues sont très pertinent...
et je trouve dommage qu'alors qu'une question a été posée à des experts français, on ne puisse pas se référer très officiellement à leur réponse dans cette enceinte ; en effet, cela permettrait d'éclairer l'ensemble des collègues et, une fois de plus, de démontrer – car c'était la conclusion du rapport – que les enfants qui ne sont aucunement i...
J'aimerais apporter un élément supplémentaire concernant la balance bénéfices-risques, qui pourrait peut-être vous persuader qu'il n'y a pas lieu que les jeunes se fassent vacciner. Le 7 décembre dernier, le comité d'évaluation des risques en pharmacovigilance de l'Agence européenne des médicaments s'est prononcé, à partir de données récentes s...
La disparition du terme « propagation » est en effet quelque peu choquante. Il n'est pas de la responsabilité du Gouvernement de lutter seul contre l'épidémie ! Il est d'ailleurs dommage que, depuis dix-huit mois, ce ne soient pas les médecins qui s'en soient occupés : en effet, vous les avez très clairement empêchés d'exercer et de prescrire.
J'aimerais revenir sur quelques énormités que j'ai entendues, notamment s'agissant du fait que l'ivermectine aurait disparu. L'ivermectine n'a absolument pas disparu ! On a évoqué les nombreux cas positifs qui se sont déclarés entre Noël et le Jour de l'an ; mais le collectif « Laissons les médecins prescrire » fait état de 300 à 400 patients t...
…afin d'informer tous les citoyens qui nous suivent et aussi certains collègues qui n'ont manifestement pas les bonnes informations.