Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier
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Finalement, vous avez raison, nous devrons nous acquitter d'une dette, je veux bien le reconnaître : la dette écologique d'abord, même si ce sera difficile avec vous, et, surtout, votre dette à l'égard de la vérité. Celle-ci est énorme, puisque l'on compte en moyenne un à trois mensonges lorsqu'un député du groupe La République en marche prend ...
… entre deux et cinq s'il s'agit d'un ministre, et une dizaine lorsque le Président de la République s'exprime. Je crains que ce projet de loi constitutionnelle n'aggrave votre cas, mais je propose, dans un élan de bonté, de vous aider à éponger cette dette en réécrivant votre texte. « La République garantit la préservation [… ] de la diversit...
Ensuite, voyons voir : « La République garantit la préservation de l'environnement. » Je propose : « La République garantit la préservation des profits des multinationales – à commencer par Amazon – , favorise l'artificialisation des sols, garantit la destruction de l'environnement à travers la signature frénétique d'accords de libre-échange sa...
… l'affaiblissement du code de l'environnement et l'abandon du fret ferroviaire. » Ensuite, que dites-vous ? « La République [… ] lutte contre le dérèglement climatique. » Collègues, nous pouvons être plus exacts : « La République lutte contre le maintien des effectifs du ministère de la transition écologique et des opérateurs publics dédiés, ...
La vérité, la voici. Ce projet de loi, c'est Emmanuel Macron qui se réveille un matin, se rend compte que son bilan écologique est désastreux et se dit : « Mince, l'écologie, il faut bien la noter quelque part ! »
Son inscription dans la Constitution était peut-être même une sorte de mémo, un rappel de ce qu'il avait à faire. À moins qu'il ne s'agisse d'une basse manoeuvre politicienne pour faire mine que le peuple a son mot à dire, alors même que les trois quarts des mesures de la convention citoyenne ont été dilapidés. Collègues, la Constitution a été...
Les citoyens pourraient, par exemple, inscrire la règle verte dans la Constitution, afin que l'on ne prélève pas plus à la nature que ce qu'elle peut reconstituer ; ils pourraient y inscrire le principe de non-régression ; ils pourraient faire de l'eau et des forêts des communs mis à l'abri de la main invisible du marché ; ils pourraient aussi ...
L'adoption de ce texte n'est qu'une simple formalité pour un monarque déjà en campagne. Les conditions mêmes de son examen l'ont montré : aucun amendement n'a été retenu, hormis ceux du Gouvernement et du rapporteur ; …
… cet examen s'est fait en même temps que celui du projet de loi climat et résilience, de manière qu'il y ait le moins de débat possible. Faute de planifier la bifurcation écologique, vous planifiez vos manigances. Nous voterons contre cette mascarade.