Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier
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Vous nous demandez les pleins pouvoirs pour prolonger le passe sanitaire, avec l'éternelle justification des autoritaires : « C'est pour votre bien ». Vous nous demandez d'accepter un régime d'exception pendant huit mois et demi sans aucune décision démocratique du Parlement, en vous réservant le pouvoir exorbitant d'activer ou de désactiver le...
C'est « pour votre bien » que des millions de nos concitoyens continueront d'être exclus du restaurant ou du bistro, du cinéma, des concerts ou du train,…
…qu'une partie de la population continuera de scanner à tout-va le QR code d'une autre partie de la population. C'est « pour notre bien » que la gestion sécuritaire de la santé publique se poursuivra, même s'il est vrai que la contrainte n'a jamais prouvé son efficacité – pire, qu'elle a démontré sa contre-productivité. C'est « pour votre bien...
La conception du passe sanitaire regorge d'absurdités. Depuis quatre mois qu'il est instauré, vous n'avez toujours pas expliqué pourquoi il est requis pour s'asseoir à une terrasse à moitié vide et non au sein de la restauration collective. Les enfants n'en ont pas besoin pour pratiquer un sport dans le cadre scolaire ; en revanche, il leur en ...
L'éventuelle nécessité d'une troisième dose de vaccin pour freiner l'épidémie rend le passe sanitaire d'autant plus absurde : il faudrait alors le prolonger pour l'étendre à l'obtention de la troisième dose. Vous voulez donc créer un passe sanitaire éternel. Mais, surtout, le texte déroge de nouveau à des principes fondamentaux, comme le secre...
Quelle idée brillante, à l'heure où le taux d'incidence remonte sensiblement ! Alors, quoi, collègues ? Allez-vous continuer longtemps à fracturer le pays ? Le passe sanitaire vous donne bonne conscience en créant l'illusion de la sécurité. Le ministre des solidarités et de la santé lui-même a reconnu ici que l'hôpital allait extrêmement mal d...
L'autoritarisme sanitaire est le contraire d'un travail de conviction ; Vite ma dose ou Doctolib ne constituent pas une politique de santé publique. La véritable politique de santé publique est celle où des humains expliquent avec pédagogie, sans jugement ni culpabilisation. Mais non ! Avec vous, comme d'habitude, la matraque est valable en tou...
Nous continuerons à vous le répéter : plutôt qu'aux non-convaincus, prenez-vous-en à vous-mêmes, les non-convaincants. Si vous ne votez pas cette motion de rejet préalable, nous saisirons dès cet après-midi le Conseil constitutionnel.