Les amendements de Mathilde Panot pour ce dossier
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Pour des raisons résolument contraires à celles du groupe Les Républicains, le groupe La France insoumise ne votera pas non plus l'article 1er, ne serait-ce que parce qu'il repousse encore l'objectif de la réduction de la part du nucléaire, ce qui revient à nous placer devant le fait accompli. Hier, le Haut Conseil pour le climat a dressé un c...
La réponse ne m'étonne pas beaucoup. Il est certain que nous faisons face à des incertitudes. C'est ce qui rend nécessaire une volonté politique claire pour sortir des énergies carbonées – je pense que chacun en est absolument convaincu – mais aussi de l'énergie nucléaire, qui se caractérise par une incertitude tout aussi forte, comme le démont...
… notamment au regard des déchets, ce qui pose un énorme problème. Les énergies fossiles, quant à elles, sont bien sûr un facteur aggravant du changement climatique. Il faut avoir la volonté politique d'en sortir à l'horizon 2050 : ni énergies carbonées ni énergie nucléaire.
… même si nous aurions aimé insérer après les mots « part des transports de marchandises alternatifs à la route », les termes « et à l'aérien ». Monsieur Lambert, le ferroviaire va mal, en effet : 87 % des marchandises sont transportées sur la route, ce qui crée une urgence écologique, mais également sanitaire puisque, en France, chaque année,...
Pourquoi le ferroviaire va-t-il mal ? Parce que le dogme dont je parlais hier au ministre d'État, selon lequel le marché allait magiquement réguler le transport de marchandises, a détruit le transport ferroviaire de marchandises. La suppression du train entre Perpignan et Rungis est un scandale, puisque 25 000 camions supplémentaires emprunter...
... nous continuons de mettre un nombre dramatique de camions sur les routes. Non, je ne mens pas, monsieur Lambert.
Je soutiens l'amendement de Delphine Batho : nous avions déposé un amendement similaire, interdisant l'importation de gaz de schiste en France, mais il a été jugé irrecevable. La cohérence est fondamentale : nous avons interdit la production de gaz de schiste en France à cause de sa nocivité pour l'environnement, si bien qu'il ne saurait être ...
Pour notre part, nous nous opposerons à l'article 1er, qui nous semble largement insuffisant au regard de l'urgence de la situation actuelle. Monsieur le ministre, je vous trouve un peu tendu, comme lorsqu'en commission, vous vous êtes montré très critique vis-à-vis des ONG. Oui, nous estimons, quant à nous, que le marché de l'énergie ne devra...
Je tiens à rappeler aux députés présents dans l'hémicycle que la bataille sur le degré de réchauffement a des conséquences très importantes. Laissez-moi vous livrer les chiffres d'une étude portant sur l'urgence écologique et climatique : limiter le réchauffement global à 1,5 degré, plutôt qu'à 2 degrés, permettrait à 73 millions de personnes d...
Ce n'est pas vrai ! Vous êtes méprisant, pour les associations comme pour les députés. C'est inadmissible !
Monsieur le ministre, respectez nos positions ! Nous pouvons nous écharper autant qu'on veut sur les projets politiques, mais il n'est absolument pas nécessaire de raconter n'importe quoi sur mes collègues députés. Respectez également les associations !
En outre, nous avons un différend. Vous défendez une écologie d'accompagnement du système. Vous pensez que le marché peut créer par magie des choses qui vont régler les émissions de gaz à effet de serre, la crise écologique, le réchauffement climatique. Nous disons, en nous appuyant sur des exemples, que c'est faux. Ainsi, l'ouverture à la conc...
Il s'agit de préciser la définition de la neutralité carbone, laquelle exclut les solutions technologiques et industrielles. Vous avez dit, monsieur le ministre d'État, que vous n'attendiez pas une hypothétique solution technologique, mais cela va mieux en l'écrivant. Notre définition intègre également les émissions anthropiques résultant des i...
Il s'agit d'un amendement de repli par rapport à celui que j'ai défendu tout à l'heure et qui portait sur la définition de la neutralité carbone. Je répète à l'intention du rapporteur, qui disait tout à l'heure qu'on pouvait garder ouvertes, à titre d'hypothèse, les solutions technologiques, qu'il faut au contraire fermer la porte à cela. À déf...
Cet amendement vise également à aller plus loin que l'objectif actuel. Nous proposons de porter à 22 % la réduction de la consommation énergétique. Comme notre collègue Matthieu Orphelin l'a indiqué tout à l'heure, les premiers efforts de réduction sont les plus rentables et les plus faciles à obtenir techniquement et économiquement. Il serait ...