Les amendements de Matthieu Orphelin pour ce dossier
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Le rapporteur l'a très bien dit : ce qui serait idéologique, ce serait de refuser de réfléchir à ces questions. Grâce au plan de diversification des protéines, chaque établissement pourra se pencher sur les repas qu'il propose, et en varier la composition, de temps en temps, pour privilégier les protéines végétales. L'économie réalisée sur le c...
Je partage la quasi-totalité des propos de Barbara Pompili – excepté sur le plat préféré, car le mien serait plutôt la côte de boeuf.
Blague à part, les débats passionnés que nous avons montrent que nous discutons d'une question complexe, sur laquelle on peut malheureusement très vite faire ressortir des clivages ou exprimer des arguments en contradiction avec la réalité du terrain. Pour le moment, le projet de loi prévoit l'élaboration d'un plan de diversification des proté...
Le projet de loi contient déjà une mesure consensuelle – nous avons besoin de consensus sur ces sujets-là, et nous avons également besoin d'avancer. Comme l'a très bien dit M. Chassaigne, ceux qui ne souhaitent pas manger de protéines animales n'ont parfois pas le choix : s'ils veulent un repas équilibré, ils sont obligés de manger de la viande...
Cet amendement a d'abord été présenté en commission du développement durable, où la question du seuil avait été débattue. Puis nous avions discuté en commission des affaires économiques pour parvenir à un consensus : il serait dommage de revenir dessus à ce stade.
Est-ce que cela coûtera plus cher aux familles si l'on mange plus sainement à la cantine ? C'est une vraie question. Certaines inquiétudes ont d'ailleurs été exprimées dans l'hémicycle à la fin de la précédente séance. La façon dont le sujet est traité dans le texte permettra de maintenir le coût de la cantine au niveau actuel, voire de le bai...
Or, dans le même temps, le coût du gaspillage alimentaire, selon le chiffre officiel de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie – l'ADEME, excellente agence indépendante – s'élève à 30 centimes par repas et par convive.
Non, ce n'est pas comptable, c'est fondé sur l'expérience. Et ce n'était que le coût direct : si l'on considère le prix global, c'est-à-dire la préparation des repas, le réchauffage des aliments et autres, le coût du gaspillage alimentaire monte à 70 centimes, par repas et par convive. C'est énorme ! Comme le texte vise à la fois à améliorer l...
Je propose, pour maintenant ou pour le décret que nous évoquions tout à l'heure, deux solutions. S'agissant de la question complexe des externalités, je propose de l'inscrire dans un dispositif très simple englobant tout ce qui minimise – ce n'est qu'une partie du problème, mais je l'assume – les impacts environnementaux et climatiques du trans...