Les amendements de Maxime Minot pour ce dossier

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Le sport transcende tout, les peurs, les différences, voire les partis politiques : c'est dire ! C'est bien ce qui ressort de l'accord trouvé par la commission mixte paritaire sur ce texte portant création de l'Agence nationale du sport. Dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques de Paris en 2024, la France a une responsabilité p...

Nous devrons affronter cette situation sans dogmatisme et privilégier au maximum, dans cinq ans, le dialogue sans lequel il ne pourra avoir d'adhésion populaire. En effet, si Paris devait se transformer en château fort imprenable, les Jeux olympiques seraient coupés de la liesse populaire indispensable. Il faut également renforcer le dialogue ...

Quid ensuite de la lutte contre les discriminations dans le sport ? Engagé contre les actes homophobes et partisan d'une politique volontariste pour les endiguer, j'ai souhaité inclure explicitement cette priorité dans les missions de l'Agence. Je n'ai, pour l'heure, pas été entendu, ce que je regrette. Quid aussi du financement de l'Agence ? ...

 « Les Jeux olympiques de Rome ont humilié notre jeunesse à la face du monde. » C'est en ces termes qu'il y a presque soixante ans, le député Hervé Laudrin évoquait, dans cet hémicycle, son indignation encore vive. Osons réveiller le souvenir douloureux de cette année 1960, qui vit la délégation française revenir des Jeux olympiques de Rome sans...

Les Français, et pas seulement les Parisiens, doivent être, non pas spectateurs, mais acteurs d'un projet qui sera une réussite collective à la seule condition qu'ils y adhèrent et y participent. Celle qui vous a précédée, madame la ministre, partageait cette vision. L'Oise, par exemple, nourrit l'espoir d'accueillir des délégations étrangères ...

Le manque de cohérence du projet de loi, qui associe deux mesures dont le seul point commun est d'avoir trait au sport, justifie nos craintes. D'ailleurs, comme un grand nombre de mes collègues, je m'interroge sur la pérennité de l'Agence et sur le sort réservé au ministère des sports. En confiant à la nouvelle agence des missions qui relevaie...

Le ministère des sports, en effet, ne doit pas devenir une coquille vide, réduite à une fonction de représentation. Il a son utilité pour coordonner, pour insuffler une dynamique, pour anticiper les besoins, nous en sommes tous convaincus ici. Pour retrouver une raison d'être, le ministère des sports doit d'abord être au service d'une vision d...

L'ANS, qui comptera à terme une soixantaine d'agents, devra, nous dit-on, se concentrer sur deux cibles : du côté de la haute performance, un objectif de quatre-vingts médailles aux Jeux olympiques de 2024 à Paris ; du côté du développement des pratiques, 3 millions de pratiquants supplémentaires, également à l'horizon 2024. Malgré les louables...

Car nous ne sommes pas réfractaires au changement : les enjeux évoluent, les attentes aussi. Mais il ne doit pas se faire au détriment d'une vision d'ensemble commune du monde sportif, indispensable pour faire vivre le sport sur nos territoires. Nous espérons, madame la ministre, que le Gouvernement et sa majorité feront preuve de clairvoyance...

… en soutenant nos propositions. Faisons encore résonner dans cet hémicycle les mots de Pierre de Coubertin : « Chaque difficulté rencontrée doit être l'occasion d'un nouveau progrès. »