Les amendements de Nicolas Turquois pour ce dossier

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… qui concrétise l'engagement pris devant les Français d'un système universel par répartition. Loin de renier les principes fondateurs de notre sécurité sociale, posés par Pierre Laroque et Ambroise Croizat au lendemain de la seconde guerre mondiale, …

Avant d'entrer dans le détail de cette réforme, je tiens à souligner l'ampleur des débats qui se sont tenus en commission spéciale, loin des mauvais procès et des présentations insincères qui circulent par le truchement des réseaux sociaux.

Il est toujours plus facile de déformer une idée en 140 signes que de faire l'effort d'une pensée construite et argumentée.

a contrasté, en commission, avec la défense de projets solidement construits et argumentés par d'autres groupes d'opposition.

Je le regrette, même si cela n'a pas empêché des échanges nourris avec l'ensemble des commissaires sur le fond. Le titre Ier du projet de loi, dont j'ai l'honneur d'être le rapporteur, a vu chacun de ses alinéas analysé, contesté et expliqué. Je vous remercie, madame la présidente de la commission spéciale, chère Brigitte Bourguignon, pour la...

Ces débats en commission m'ont permis de constater une double contradiction. La première est qu'alors que nous nous accordons, sur tous les bancs, quant aux imperfections et aux fragilités du système actuel, toutes les mesures que nous proposons pour les corriger ont fait l'objet d'amendements de suppression.

Concrétiser la garantie d'une retraite minimale à 1 000 euros, promise depuis 2003 et jamais mise en oeuvre par nos prédécesseurs ? Vous supprimez !

Mettre un terme à trente années d'indexation des droits sur l'inflation, en retenant une règle de revalorisation dynamique sur les salaires ? Vous supprimez aussi ! Attribuer des points dès le premier enfant et ne plus imposer aux femmes d'attendre 67 ans pour échapper au double malus ?

Élargir la pénibilité à l'ensemble des assurés, quel que soit leur statut, et favoriser la prise en compte des accidents de parcours et des carrières heurtées ? Vous supprimez toujours !

Seconde contradiction : l'universalité du futur système irait à la fois trop loin et pas assez loin. De fait, au sein des mêmes groupes, des amendements proposent à la fois d'appliquer les mêmes règles pour tous et de prendre en considération les situations individuelles. Ils proposent à la fois d'intégrer dans le système l'ensemble des profes...

À la différence inique des règles applicables aux différents régimes, vestige d'un autre temps, nous préférons la suppression des régimes spéciaux et l'accompagnement des mobilités professionnelles.

Aux trente ans d'indexation des droits sur l'inflation nous préférons la revalorisation de la valeur du point sur les revenus d'activité. À un système fragile financièrement, porteur de déficits chroniques, nous préférons la responsabilité financière dans le respect d'une règle d'or.

Pour ma part, je ne conteste ni la complexité du système de retraite ni l'ampleur de la transformation que nous proposons. Nous ne pouvons désormais plus regarder ailleurs en feignant de ne pas comprendre que le système actuel alimente la méfiance et entretient de nombreuses inégalités.

… pour expliquer, clarifier, éclairer ; cette responsabilité qui donne tout leur sens aux débats parlementaires en démocratie ; cette responsabilité qui nous oblige devant des concitoyens qui attendent de nous justice et équité ; …

… cette responsabilité qui accompagnait déjà Antoine de Saint-Exupéry lors de son voyage dans le Transsibérien, si bien raconté dans Terre des hommes, recueil dont j'ai extrait cette citation : « Être homme, c'est précisément être responsable. [… ] C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde. »