Les amendements de Olivier Becht pour ce dossier

13 interventions trouvées.

J'avoue que je suis assez stupéfait par cette motion de rejet préalable. Nous sommes ici pour écrire la loi et si cette motion était adoptée, cela signifierait qu'à compter du 1er juin nous ne disposerions plus d'aucun outil pour lutter contre le virus.

Si, concrètement, nous devrions mettre fin à toutes les mesures d'accompagnement des entreprises que nous avons dû prendre pour soutenir les activités touchées par la crise et qui reprendront progressivement.

De la même manière, nous ne pourrions plus appliquer une quarantaine aux personnes venant de pays où circulent des variants, dont certains pourraient d'ailleurs être résistants aux vaccins, ce qui signifie que nous mettrions le pays en danger. J'estime donc qu'il y a urgence à rejeter la motion de rejet préalable. Certes, des points restent à ...

Nous discutons de ce projet de loi au moment où nous avons entamé le troisième déconfinement et alors que notre pays compte déjà près de 5,7 millions de personnes contaminées par la covid-19. Ce nombre correspond à celui des personnes testées positivement, et il est probable que les personnes atteintes sont en réalité beaucoup plus nombreuses, ...

La question qui se pose ce soir est de savoir si nous pouvons sortir de manière sereine de la crise sanitaire. Bien sûr, nous souhaiterions tous retrouver une vie normale le plus rapidement possible. Mais la réalité des chiffres est là : nous dénombrons encore à peu près 20 000 contaminations par jour ; nous constatons une tension importante du...

Nous estimons qu'il est nécessaire en l'état actuel. Bien évidemment, nous nous interrogeons sur la stratégie. Si par extraordinaire – nous ne le souhaitons pas – il devait y avoir, en dépit des mesures prises, une nouvelle vague de covid, qui nous contraindrait à instaurer un nouvel état d'urgence sanitaire, alors le groupe Agir ensemble souh...

Il y a un an et trois mois se tenait dans ma circonscription, à Mulhouse, un rassemblement religieux réunissant 2 000 personnes pendant une petite semaine. Quelques semaines plus tard, une ambulance arrivait toutes les dix minutes à l'hôpital ; rapidement, celui-ci a été surchargé et il a fallu évacuer des patients à l'étranger, ailleurs en Fra...

Je comprends que nous fassions de la politique – c'est un peu le lieu pour en faire – et qu'il soit de tradition que les oppositions tapent sur le Gouvernement, mais il est des choses qu'on ne peut pas laisser dire. Prétendre que le Parlement n'est pas associé aux mesures sur la crise sanitaire est faux en droit comme dans les faits.

Cela a été dit, c'est le huitième texte que nous examinons depuis quatorze mois. Autrement dit, depuis le début de la crise, nous sommes saisis à intervalles de 1,7 mois en moyenne de textes comportant les mesures qui sont prises.

S'y ajoutent les commissions d'enquête, les missions d'information et les questions au Gouvernement. Aucune mesure restrictive de liberté n'a été prise sans avoir été autorisée dans cet hémicycle.

La question qui se pose ce soir consiste à fixer la date de sortie de l'état d'urgence. Nous proposons le 31 octobre. Cela me semble tout à fait raisonnable : si nous étions confrontés à une nouvelle vague de l'épidémie, nous savons bien que les mesures contenues dans la loi ne seraient pas suffisantes pour y faire face. Il faudrait nécessairem...

Le groupe Agir ensemble n'est pas très favorable aux mesures de freinage : depuis plus de sept mois, nous plaidons pour des mesures d'éradication du virus, c'est-à-dire une stratégie dure mais courte, qui permette de reprendre rapidement une vie normale. Force est de constater que jusqu'à présent, la stratégie mise en place n'est pas celle de l...

…en limitant les contacts sociaux, notamment le soir, lorsque les gens se réunissent après le travail. Le couvre-feu est hélas ! un mal nécessaire, puisque je rappelle qu'il y a encore 20 000 contaminations par jour et qu'aujourd'hui-même, 294 personnes ont perdu la vie dans notre pays.