Les amendements de Olivier Becht pour ce dossier
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J'avoue avoir un peu de mal à suivre M. Lachaud. Il nous explique avec beaucoup de conviction, depuis maintenant deux jours et deux nuits, qu'il faut sortir de l'OTAN et construire ensuite une défense européenne. C'était votre argument, monsieur Lachaud, hier et avant-hier.
Et aujourd'hui, vous nous dites qu'il faut abandonner les coopérations industrielles européennes dans le domaine de la défense, qui sont la première pierre à poser pour bâtir cette défense européenne. Votre stratégie consiste donc, en définitive, à laisser l'Europe aussi démunie que le banc de poissons face au chalutier ! C'est bien cela ?
L'objet de cet amendement est d'inciter à nous interroger sur notre force aéronavale. Nous avons aujourd'hui un seul et unique porte-avions, le Charles de Gaulle. Régulièrement, ce bâtiment subit des révisions techniques, ce qui est normal. Celles-ci sont programmées, donc prévisibles et connues de nos principaux adversaires. La souveraineté de...
Je remercie Mme la ministre de son ouverture sur le sujet. Je suis d'accord que la LPM maintient l'ambition d'un deuxième porte-avions, mais je pense qu'il serait bon de la réaffirmer, et pas exclusivement par rapport à nos possessions ultramarines. Je rappelle que 90 % du commerce mondial passe encore par la mer, que notre pays doit donc maint...
Cet amendement est également issu des travaux de la mission d'information sur les enjeux de la numérisation des armées, que je conduis avec Thomas Gassilloud. Il nous est apparu qu'au côté de l'innovation classique, qui est essentiellement descendante – top-down – existe l'innovation participative. Nos soldats sont tous les jours sur le terrain...
Nous sommes évidemment satisfaits de la prise en compte de ces observations par le ministère et retirons l'amendement. Je voulais simplement souligner que nous avions retiré du texte de l'amendement initial, qui avait été présenté en commission, la référence à la mission « innovation participative » de la DGA, afin, précisément, de satisfaire l...
Je partage les préoccupations de notre collègue Furst. Je pense néanmoins avec le président Bridey que les missions d'information que nous menons au sein de la commission permettent de recueillir davantage d'informations et de données. Nous pouvons, dans le cadre des auditions, mener un dialogue constructif sur ces sujets, alors qu'un rapport g...
Je suis désolé, monsieur Mélenchon, nous ne sommes pas tous d'accord. Je ne voterai pas cet amendement pour la bonne et simple raison qu'il évoque les résolutions de l'ONU, un organisme complexe et multiple. L'Assemblée générale, par exemple, adopte des résolutions qui ne sont absolument pas contraignantes. De même, le Conseil de sécurité peut ...
J'invite mes collègues à ne pas mélanger tous les sujets. Nous examinons là une loi de programmation militaire, qui, nous l'avons dit hier, est un texte de réparation et de préparation de l'avenir. D'un autre côté, le Parlement sera bientôt saisi d'une loi sur le service national universel, dont le format nous est encore inconnu. Dans sa rédac...
Les efforts de diplomatie déployés par M. Lecoq sont louables. Je lui rappelle néanmoins une phrase prononcée par quelqu'un qui, s'il n'a pas laissé que des bons souvenirs, était un adepte de la Realpolitik, le prince Otto von Bismarck : « La diplomatie sans les armes, c'est la musique sans les instruments ».
L'investissement technologique est un facteur de supériorité et il le sera encore plus demain. Nous l'avons dit hier : c'est parce que nous serons capables d'unir intelligence artificielle, calculateurs et toutes les données qu'il est possible de collecter sur le champ de bataille que nous maintiendrons, voire, que nous accroîtrons notre supéri...
Je voulais seulement apporter une précision. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen à laquelle vous vous référez, monsieur Corbière, est celle de 1793…
… et non celle de 1789. Cette dernière fait partie du bloc de constitutionnalité, ce qui n'est pas le cas de celle de 1793, laquelle n'a aucune valeur juridique en droit français. Je rappellerai par ailleurs que nous avons été engagés, et que nous restons attentifs à ce qui se passe en Afghanistan, dans la lutte contre l'insurrection des talib...
Je ne sais pas si l'objet de cette LPM est de débattre de notre participation au traité de l'Atlantique Nord. Mais M. Mélenchon a la mémoire courte. Si le traité de l'Atlantique Nord, notamment son article 5, n'avait pas existé entre 1949 et 1990, il est probable qu'à un moment ou à un autre, nous aurions appartenu au camp du pacte de Varsovie !
L'OTAN nous a protégés de cette éventualité. Elle ne vous aurait peut-être pas chagrinés ; souffrez néanmoins que ce ne soit pas le cas de tout le monde !