Les amendements de Olivier Falorni pour ce dossier
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Accepter ce texte, c'est accepter une régression écologique. Accepter ce texte, c'est accepter un renoncement écologique. Accepter ce texte, c'est accepter un reniement écologique. Depuis le 1er septembre 2018, la France a interdit cinq substances de la famille des néonicotinoïdes utilisées dans le traitement des semences. Hier ou presque, en ...
Avec une légitimité égale à celle des betteraviers, d'autres cultures pourraient demander, dans un mois, six mois ou un an, à bénéficier de cette dérogation. Vous avez beau l'avoir limitée aux betteraves sucrières, nous ne sommes pas dupes : l'article pourra être supprimé au Sénat et, si ce n'est pas le cas, il sera très probablement censuré pa...
Ce faisant, elle engageait la protection de l'environnement dans une dynamique de progrès. Mais le texte dont nous discutons est-il autre chose qu'une régression ? Hélas, pire qu'une régression, il s'agit d'une lamentable marche arrière. J'en finirai en vous rappelant que le problème auquel nous faisons face n'est pas lié à des agriculteurs, m...
J'ai la très désagréable sensation de me retrouver quatre ans en arrière dans cet hémicycle, lorsque Barbara Pompili – alors secrétaire d'État chargée de la biodiversité – nous disait, à juste raison : « faites attention, les néonicotinoïdes sont extrêmement dangereux. Ne vous trompez pas. » À l'époque, nous ne nous sommes pas trompés : nous av...
Ce que nous refusons en rejetant ce texte, c'est à la fois l'empoisonnement et l'emprisonnement. Les néonicotinoïdes empoisonnent, et leur rémanence dans les sols les rend susceptibles de contaminer l'ensemble de notre environnement. Les abeilles ne sont pas les seules affectées par ces produits ; les scientifiques ont mis en avant leurs effets...
Parce que nous refusons l'empoisonnement de la biodiversité et l'emprisonnement dans l'agrochimie, la majorité du groupe Libertés et territoires votera pour la motion de rejet.
Quel combat avait-il fallu mener ici même, il y a quatre ans, pour obtenir l'interdiction des néonicotinoïdes ! Quel combat avait-il fallu mener pour faire prendre conscience qu'ils représentaient un danger massif ! À l'époque, c'était devenu une évidence pour une faible majorité d'entre nous. Les néonicotinoïdes sont un poison et l'agrochimie...
Que se passera-t-il ensuite si l'année prochaine d'autres cultures rencontrent des difficultés similaires à celles que connaît aujourd'hui la filière betterave ? J'ai entendu les engagements du Gouvernement et le vôtre, monsieur le ministre, mais votre successeur sera-t-il lié par cette promesse ? Nous nous souvenons des engagements sur le gly...
En 2016, après maints débats, nous avions considéré que deux années, voire quatre, étaient suffisantes pour que les filières se préparent à l'arrêt des néonicotinoïdes et développent des solutions de remplacement. Alors comment expliquer, l'échéance approchant et les solutions de remplacement tardant, que ni les acteurs de la filière de la bett...
Cette loi avait ainsi placé la France dans une dynamique de progrès en matière de protection de l'environnement. Or le projet de loi constitue une régression écologique, un renoncement écologique, pire : un reniement écologique. C'est pourquoi la majorité des membres du groupe Libertés et territoires votera contre ce texte.
Il vise à supprimer l'article 1er, afin d'empêcher la réintroduction d'un poison. Si les néonicotinoïdes en enrobage ne seront, en raison de leur modalité d'application, d'aucun secours cette année, ces substances chimiques causent des dommages graves à la biodiversité. Leurs effets sur les pollinisateurs sont bien connus, hélas, grâce à de nom...