Les amendements de Pascal Brindeau pour ce dossier
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Je ne vous ferai pas de procès d'intention, monsieur le rapporteur. Je pense que vous avez déposé en toute sincérité cette proposition de loi relative au bien-être animal, cause qui rassemble et à laquelle sont sensibles beaucoup de nos concitoyens. Il convient toutefois de ne pas les tromper – je ne vous accuse pas de le faire – sur les object...
qui intimide non seulement les agriculteurs-éleveurs et les entreprises, parfois par la violence, en tout cas dans l'illégalité, mais aussi les parlementaires, en leur envoyant au moyen d'un robot des dizaines de mails, prétendument signés par des électeurs de leur circonscription.
J'ai fait vérifier certains noms inscrits au bas de ces messages : ils ne figurent pas sur les listes électorales. Cette méthode…
… est utilisée par un lobby dont les sources de financement sont connues. Elles ont été dénoncées par M. Wulfranc et je les dénonce à mon tour : …
… ces financements proviennent d'entreprises américaines, dont le seul objectif est d'interdire la consommation de viande en France et de tuer notre agriculture et notre élevage. C'est inacceptable !
Or, malheureusement, lorsque vous inscrivez à l'ordre du jour une proposition de loi de cette nature, même si son champ est désormais réduit à deux sujets – l'interdiction de l'élevage des animaux pour leur fourrure et l'interdiction de l'utilisation des animaux sauvages dans les cirques – , vous suscitez le mélange des genres et la confusion, ...
Qui plus est, à cause du texte précédent, vous nous empêchez de débattre de ces questions, qui méritent du temps. Ce n'est pas possible ; il faut que vous retiriez ce texte et que nous puissions l'examiner ultérieurement.
Monsieur le rapporteur, vous reprochez à M. Breton d'avoir peur que les changements que vous proposez n'en entraînent d'autres. Mais vous savez pertinemment que c'est une vraie rupture d'interdire, au nom du bien-être animal, des pratiques ancestrales, alors que celles-ci montrent que, de tout temps, l'homme a su vivre en harmonie avec la natur...
… d'organiser la nature pour son progrès. Nous avons demandé aux agriculteurs de nourrir la planète, c'est-à-dire, demain, 7 à 9 milliards de personnes. Imaginez-vous qu'en interdisant, entre autres, l'élevage, au nom du bien-être animal, nous pourrons organiser la subsistance de 9 milliards d'habitants ? C'est là, en réalité, le coeur d'un dé...