Les amendements de Pascal Brindeau pour ce dossier
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Monsieur le rapporteur, je ne sais pas s'il y a un pseudo-débat, de pseudo-primaires ou un pseudo-congrès. En revanche, je sais une chose, qui n'est pas un pseudo- : c'est un Président de la République en campagne avec le chéquier de la France en bandoulière
qui, à aucun moment, ne parle aux Français de la crise sanitaire. On n'entend plus Emmanuel Macron sur le sujet. Vous nous demandez de prolonger des mesures attentatoires aux libertés individuelles nécessaires à la protection de la santé de nos concitoyens. Il faut un vrai débat,…
…et non celui que vous proposez depuis le début de la crise sanitaire, lequel consiste à dire : « Laissez-nous prendre les mesures, faites-nous confiance et on en reparla après. » Le rôle du Parlement n'est pas celui-là. Il consiste à exercer ses missions, sans se dessaisir au profit de l'exécutif sur des sujets aussi graves. Or cela fait presq...
Nous ne voterons pas la motion de rejet préalable car nous voulons le débat. Mais, ce débat, nous voulons l'avoir pour exprimer notre opposition au texte que vous présentez.
Nos débats ont finalement comme un air de déjà-vu. Certes, il s'agit non plus d'état d'urgence sanitaire ni de sortie de l'état d'urgence sanitaire, mais de vigilance sanitaire. Cependant, si les mots ont changé, en réalité les actes restent les mêmes, tout comme l'état juridique et institutionnel dans lequel vous nous avez contraints le Parlem...
C'est l'un des éléments fondamentaux du débat et de notre désaccord. Un autre désaccord concerne l'équilibre des mesures que vous entendez prendre et la temporalité. Vous ne pouvez pas demander à un Parlement de se dessaisir de ce pour quoi il est fait et de ce qui fonde l'équilibre des institutions, en enjambant une élection présidentielle et...
On verra qui n'y sera plus ! En tout état de cause, il est indispensable qu'avant les élections présidentielles, le Parlement puisse non seulement débattre – potentiellement sans voter – de l'état sanitaire à un moment donné, mais aussi véritablement discuter et voter à nouveau au sujet des mesures à prendre ou à ne pas prendre pour la sécurité...
Certes, de manière parfois plus intense dans d'autres pays. Mais personne ne sait dire ici, à cet instant, si, dans les prochains mois, le virus restera sous contrôle dans notre pays.
C'est un débat que nous n'avons pas ! Monsieur le secrétaire d'État, vous ne nous apportez aucun élément scientifique pour évaluer la pertinence du maintien du passe sanitaire dans certaines circonstances comme d'autres mesures attentatoires aux libertés de nos concitoyens. Or pour que ceux-ci les acceptent, encore faut-il qu'ils les comprennen...
…quand il était possible de le faire, ainsi que nous vous le demandions sur beaucoup de bancs de l'Assemblée nationale et du Sénat. Aujourd'hui, nos concitoyens n'ont toujours pas confiance dans vos mesures et dans la situation sanitaire. C'est une des raisons majeures pour lesquelles le groupe UDI-I votera contre ce texte.