Les amendements de Patrick Mignola pour ce dossier
16 interventions trouvées.
Celui d'Austerlitz, pour porter l'estocade à une majorité que vous avez cru affaiblir mais qui vous a juste regardé, pendant de longues journées, avec vos associés d'extrême-gauche, transformer la scène politique en un cirque.
Ou le Murat d'Eylau, dans le chaos que vous avez tenté de provoquer dans cet hémicycle en saccageant minutieusement les textes en discussion.
Qu'à cela ne tienne, ils reviendront à la rentrée ! Mais vous n'êtes pas Murat, monsieur Jacob. Votre charge est plutôt celle de Ney à Waterloo : …
Vous parlez au Gouvernement pour atteindre le Président. Vous présentez une motion de censure, non sur une politique, mais sur un soupçon et des suppositions.
Tout à votre but de prolonger les polémiques, un an après votre propre Waterloo électoral, vous chargez quand même.
Les faits sont graves, oui. Max Weber a formulé en une phrase ce qui doit tous nous rassembler : la seule force légitime est celle de l'État…
… – sûrement pas celle de la Contrescarpe le 1er mai ! Nous devons sanctionner l'individu désinhibé qui croit faire le bien avec ses poings. Nous avons malheureusement tous connu ce genre de zozo – les zozos gravitationnels qui tournent autour du pouvoir et s'en croient investis. Mais vous ne pouvez pas confondre faute individuelle et responsab...
… il faut détester l'erreur mais aimer l'homme, car l'erreur est l'oeuvre de l'homme mais l'homme est l'oeuvre de Dieu. Nous devons sanctionner l'erreur de l'homme mais respecter la justice, appuyer l'administration, soutenir notre police et protéger les institutions.
Tout le contraire de ce que vous faites en préjugeant et en proposant de faire tomber le Gouvernement.
Comment s'en prémunir et réagir plus vite ? En fait, comment équilibrer les pouvoirs dans notre démocratie ? Par nos pratiques, bien sûr, et par la réforme des institutions. C'était précisément l'objet du débat du projet de loi constitutionnelle, que vous avez empêché par votre obstruction à la discussion. Pas seulement vous, certes, monsieur ...
La gauche de gouvernement se meurt. Mais que diable avez-vous cédé à cette alliance objective, contre nature, sur le fond comme sur la forme ?
Voyons le bon côté des choses : ce texte constitutionnel, perfectible, monsieur le Premier ministre, pourra ainsi être amélioré à la lumière estivale des événements récents, pour que force reste à la loi, pour que tout pouvoir soit équilibré par des contre-pouvoirs, et pour que tout conseiller ou haut fonctionnaire se rappelle que la seule légi...
Au lieu de cela, vous voyez partout des complots, et des défaillances, et des couvertures. M. Larrivé quitte la commission d'enquête et vous vous muez en Zorro redresseur de torts.
Je dis « Zorro » à dessein car vous avancez masqués. Derrière Benalla, vous cherchez une revanche, ou plutôt à vous persuader que nous sommes une parenthèse. Vous avez mal digéré, vous voudriez que le cauchemar s'arrête, que les choses redeviennent comme avant, que nous n'ayons jamais existé, et surtout que nous ne puissions plus réformer le pa...
Si vous aimiez le pays, et même si vous nous haïssez, vous ne pourriez pas souhaiter cet échec car il serait celui de la France.
Voilà pourquoi nous, députés du Mouvement démocrate, ensemble avec La République en marche, nous refuserons de censurer le Gouvernement.