Les amendements de Philippe Vigier pour ce dossier
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Ce n'est pas un rendez-vous anodin que nous avons cet après-midi. Je rappelle que la pandémie, ce sont 120 000 morts en France, 5 millions de morts et 250 millions de personnes infectées dans le monde ; c'est la cinquième pandémie la plus mortelle de tous les temps. Philippe Gosselin a reconnu lui-même la recrudescence de la maladie en France :...
Chacun pourra présenter ses arguments et juger de l'efficacité des outils de gestion de la crise sanitaire. Si vous aviez été au pouvoir, auriez-vous fait la même chose ? Mes chers collègues du groupe les Républicains, vous avez dû être quand même un peu étonnés de voir que le Sénat, dans son extrême délicatesse, a voté l'application d'un pass...
J'ai posé la question au président Philippe Bas : pas de réponse ! À ceux qui s'inquiètent de la date du 31 juillet, je rappelle que le 24 avril prochain, la nouvelle présidente ou le nouveau président, à moins que cela ne soit le même – nous verrons bien – aura toute capacité à nous convoquer s'il le faut, pour adapter les outils, voire décla...
…dans le mois qui suit, ce qui veut dire qu'il n'a pas les pleins pouvoirs jusqu'au 31 juillet, bien au contraire. Je l'avais d'ailleurs dit à nos amis du groupe communiste : si jamais leur candidat était élu, il pourrait à tout moment vider la caisse à outils… Mes chers collègues, sommes-nous capables de protéger nos concitoyens ? Les choses ...
Le groupe Dem votera pour ce texte, mû par la volonté – qui pour moi, en tant que membre du personnel soignant, est essentielle – de donner aux soignants et à ceux qui sont aux responsabilités les moyens d'endiguer durablement la pandémie.
Aurélien Pradié parlait à l'instant d'accoutumance ; or je ne m'accoutume pas à l'affaiblissement du Parlement – j'en fais la démonstration ici même depuis plusieurs années. Notre pays est confronté depuis vingt mois à une situation exceptionnelle, qui a exigé des mesures tout aussi exceptionnelles. En mars 2020, nous avons d'ailleurs tous rép...
Quelques semaines plus tard, où en sommes-nous ? J'étais présent – Philippe Gosselin s'en souvient – lors du fameux « dimanche de l'impossible » où chacun, en responsabilité, a fait un pas vers l'autre pour que le Gouvernement ait les moyens de travailler et de protéger nos concitoyens. Je n'oublie pas les 120 000 morts, ni le personnel soignan...
Je n'oublie pas cette communauté absolument extraordinaire, que nous n'avons pas ménagée pendant de longs mois, et qui est toujours là.
Les deux députés de Guadeloupe du groupe Dem, Justine Benin et Max Mathiasin, nous alertent sans relâche sur la situation difficile de leur territoire – vous vous êtes d'ailleurs rendus sur place, madame la présidente et monsieur Gosselin. Comme vous, j'ai l'espoir que la pandémie soit totalement et définitivement derrière nous, mais il faut r...
Ce département proche du vôtre a enregistré un taux d'incidence important. Certains affirment : « Tout est gagné, c'est terminé, levons toutes les mesures, tout va bien ». L'un d'entre eux, Boris Johnson, comprend aujourd'hui qu'il a laissé la maladie s'échapper à nouveau au Royaume-Uni. L'histoire des pandémies nous appelle à l'état de respons...
Il faut expliquer d'où nous venons et où nous en sommes – c'est indispensable, car cela évite à chacun de céder à la moindre tentation d'instrumentalisation politique.
Si nous ne devions plus examiner aucun texte, vous pourriez nous convoquer le 15 mars pour nous dire que tout va bien, mais ce serait à des fins politiques, en vue de la future échéance électorale. Or nous pouvons siéger jusqu'au 17 juin. Pour rappel, monsieur Gosselin, je fus de ceux qui ont fait savoir au Sénat que nous étions prêts à siéger ...