Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

André Chassaigne
Question N° 13448 au Ministère de la santé (retirée)


Question soumise le 23 octobre 2018

Être alerté lorsque cette
question aura une réponse

e-mail
par e-mail

M. André Chassaigne interroge Mme la ministre des solidarités et de la santé sur le faible remboursement des appareils auditifs. Les associations de malentendants estiment à six millions le nombre de malentendants reconnus en France. Cette estimation démontre que près de 10 % de la population est concernée. Ce handicap pourrait, dans une proportion conséquente, être pallié par un appareillage auditif. Mais il s'avère que le coût de tels dispositifs est parfois dissuasif et prohibitif. En effet, la sécurité sociale ne rembourse que très partiellement la prescription de prothèse auditive. Pour les personnes âgées de plus de vingt ans, le taux de remboursement est de 60 % du tarif de base, qui est inférieur à 200 euros. Le remboursement des assurances ou mutuelles complémentaires est complètement disparate et représente parfois moins de 10 % du coût de l'appareil. Ainsi, être appareillé n'est pas à la portée de toutes les personnes en éprouvant le besoin. Or la surdité peut engendrer de graves conséquences. Pour les personnes actives, elle peut conduire à des suspensions de contrat de travail, voire des accidents de travail. Elle peut également amener à un isolement total, plongeant les personnes dans des états psychologiques nécessitant des soins appropriés. Indéniablement, une meilleure prise en charge du coût des appareillages auditifs permettrait aux personnes malentendantes une meilleure inclusion sociétale. Il lui demande si une évolution de la prise en charge des appareils auditifs est prévue et dans quelles conditions.

Retirée le 21 juin 2022 (fin de mandat)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.