Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Jean-Luc Lagleize
Question N° 21848 au Ministère de l’europe (retirée)


Question soumise le 23 juillet 2019

Être alerté lorsque cette
question aura une réponse

e-mail
par e-mail

M. Jean-Luc Lagleize attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, sur l'avenir du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF) dans le contexte de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF) est une organisation intergouvernementale indépendante composée de 22 États membres et de 12 États coopérants. Les missions du ECMWF sont de produire des données de prévision météorologique et de surveiller le système terrestre, d'effectuer des activités de recherche et techniques pour l'amélioration des prévisions, et de maintenir une archive de données météorologiques. Pour ce faire le centre fournit des données météorologiques deux fois par jour, analyse la qualité de l'air, surveille la composition de l'atmosphère, surveille le climat, analyse les activités de circulation océanique, et effectue des prévisions hydrologiques. Le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF) est ainsi à la fois un institut de recherche et un service opérationnel 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, qui développe les modèles puis produit et diffuse à ses États membres des prévisions numériques. Ces données sont intégralement mises à la disposition des chercheurs et des services météorologiques nationaux des États membres. L'ECMWF propose également un catalogue de produits de prévision pouvant être achetés par les entreprises du monde entier ou d'autres clients commerciaux. Son installation de supercalcul et les archives de données associées sont parmi les plus importantes en Europe, et les États membres peuvent utiliser 25 % des capacités pour leurs propres recherches. Le Centre développe des logiciels spécialisés dans le traitement de données météorologiques, qui sont des outils partages, mis à la disposition des États membres. Il assure également une variété de cours, ateliers et séminaires, dédiés à la formation en prévision numérique pour les chercheurs des États membres. L'organisation a été créée en 1975 et emploie aujourd'hui près de 350 personnes de plus de 30 pays. Le Centre est l'un des six membres de l'organisation coordinatrice qui inclue aussi l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), le Conseil de l'Europe (COE), l'Agence spatiale européenne (ESA), l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l'Organisation européenne pour l'exploitation de satellites météorologiques (EUMETSAT). Le centre coordonne et met en œuvre les services atmosphère (chimie de l'atmosphère, qualité de l'air) et changement climatique (réanalyses, prévisions climatiques, indicateurs de changement du climat) du programme européen Copernicus de surveillance de l'environnement. Le Centre est localisé à Reading, au Royaume-Uni et, dans le contexte de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, réfléchit actuellement à un déménagement de certaines de ses activités, notamment celles liées et financées par l'Union européenne, dans le cadre du programme Copernicus de surveillance de l'atmosphère. Il apparaît donc crucial que la France se positionne pour accueillir ces activités stratégiques. La ville de Toulouse en Haute-Garonne présente d'ailleurs de nombreux avantages pour accueillir ces activités du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF). En premier lieu, Toulouse est le siège de la Météopole, cœur scientifique, technique et opérationnel de Météo-France depuis 1982. En deuxième lieu, Toulouse est la capitale française et européenne du spatial et possède dans ce secteur un écosystème unique au monde avec des industriels, des centres de recherche de renom, mais aussi un tissu dense de petites et moyennes entreprises (PME), d'entreprises de taille intermédiaire (ETI) et de start-ups. Ainsi, il attire son attention sur l'avenir du Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme (ECMWF) dans le contexte de la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne et lui demande d'étudier avec une attention particulière les avantages que présente la candidature de Toulouse pour l'accueil cette institution.

Retirée le 21 juin 2022 (fin de mandat)

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette question.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.