Les amendements de Raphaël Gérard pour ce dossier
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Depuis que nous avons commencé l'examen de ce texte, à trois heures de l'après-midi, nous avons entendu beaucoup de gens vociférer, gesticuler et s'exprimer en n'évoquant que la moitié des données du problème. Or, souvent, ne considérer que la moitié d'une question ne permet d'avoir que la moitié d'une réponse. Chers collègues, attention ! Nou...
Ce dont il est question aujourd'hui, c'est de savoir comment mettre tout en œuvre pour éviter les contaminations. On peut invoquer la liberté à tout moment, mais la liberté n'est pas seulement un ensemble de droits : c'est un ensemble de droits et de devoirs, un équilibre entre les deux.
Ma liberté, aujourd'hui, vous la voyez, elle est là : c'est 30 centimètres de câble et 3 kilos de matériel que je dois porter vingt-quatre heures sur vingt-quatre, jusqu'à la fin de mes jours.
C'est cela, la réalité – la mienne et celle de dizaines de milliers de personnes dans ce pays, dont la vie a été bouleversée par l'épidémie. Ces personnes sont fragiles. Même si le public en réanimation est composé à 80 % de non-vaccinés, les 20 % de gens qui, comme moi, y sont passés alors qu'ils étaient vaccinés n'ont pas envie de revivre une...
Telle est la réalité qu'il faut mettre en avant. Vous pouvez continuer à gesticuler toute la nuit, mais chacune de vos gesticulations est une insulte à l'égard des 130 000 personnes qui sont mortes. Chacune de vos vociférations et de vos exagérations est un coup de poing asséné dans le ventre des dizaines de milliers de personnes ,
Vous prétendez défendre les soignants. Mais ils sont les premiers à dire : « Assez ! Mettons fin aux contaminations évitables ,
La question n'est pas tant celle du nombre de lits que celle des personnes qui sont autour. Pendant six mois, j'ai été entre leurs mains : je connais leur dévouement, je connais leurs angoisses, je connais leur désespoir. Alors cessez d'essentialiser tous les sujets pour nous faire croire que vous avez les réponses. Si vous les aviez, vous les ...