Les amendements de Richard Ramos pour ce dossier
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Le chroniqueur gastronomique que je suis aime bien la bonne viande, notamment quand elle est aveyronnaise. Je propose simplement, par cet amendement, que soient servis, au plus tard le 1er janvier 2022, trente repas végétariens par an, dans les restaurants collectifs. Il s'agit de lancer une réflexion quant au devenir de l'alimentation. Nous l...
Oh, pardon ! Mais vous n'êtes pas loin. Mon amendement tend à concilier l'offre de légumes de proximité, de légumes de saison et la bonne viande traditionnelle française, avec le bon goût français.
Je voudrais répondre à M. Aubert, qui n'est plus là mais qui, tout à l'heure, se plaignait de ne plus rien y comprendre : je pense qu'il a raisonné en tant qu'élu d'une circonscription, et non en tant qu'élu de la nation.
Je vais vous expliquer pourquoi. Il est l'élu d'un territoire où il y a beaucoup de gens qui fabriquent des légumes.
Pour ce qui est de sa circonscription, son raisonnement sur l'empreinte carbone est juste – parce qu'on y fait des légumes. Mais il y a des vaches, en France !
Or les vaches qui sont élevées de façon industrielle présentent un meilleur bilan carbone que nos vaches de race qui auront été dans les prés.
Attention donc à ce que l'argument du bilan carbone ne débouche pas sur l'inverse de ce que nous voudrions faire. S'agissant maintenant de la restauration collective, c'est un vrai combat. Nous avons, au niveau de l'État, une responsabilité. Nous allons faire peser sur les collectivités locales les conséquences de décisions que nous allons pre...
En effet, dans les cliniques où l'on sert une meilleure alimentation, les patients restent moins longtemps. Il faut démontrer que mieux manger permet de faire des économies. Il y a des expérimentations à mener en la matière, et il me semble que l'on pourrait aller dans cette direction. Enfin, M. Garot l'a dit, il n'y aura pas de bien manger sa...
Pour l'alimentation, pour les achats, il faut faire la même chose. Apprenons aux enfants à bien manger : ils apprendront à leurs parents à bien manger.
Nous devons donner un signe aux exploitants qui se sont engagés et s'engagent dans la démarche HVE 3.
Comme l'a relevé le président Chassaigne, chaque alinéa est introduit par « ou ». Il faut trouver une manière d'indiquer à nos agriculteurs que nous allons les conduire vers plus de qualité, faire en sorte de tirer vers le haut notre « terre nourricière », pour reprendre cette vieille expression.
Selon moi, retenir le niveau HVE 3, c'est donner un signe à tous les agriculteurs qui ont la capacité de l'atteindre.