Les amendements de Roland Lescure pour ce dossier
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Madame la ministre de l'emploi, du travail et de l'insertion, « dans la lutte contre le chômage, on a tout essayé ». Cette phrase, prononcée par un président de la République il y a près de trente ans, sonnait alors comme un terrible constat d'impuissance.
Pendant près de vingt-cinq ans, cette phrase a surtout résonné comme une triste prophétie. Chaque crise conduisait le chômage à un nouveau pic et chaque reprise montrait combien la décrue était lente et poussive. De fait, depuis quarante ans, les gouvernements de gauche et de droite se sont succédé et ont tout essayé, sauf ce qui marche !
L'INSEE l'a indiqué il y a quelques jours, l'année 2021 s'est achevée avec un taux de chômage que la France n'avait pas connu depuis quinze ans. Quant au taux de chômage des jeunes, il n'avait pas atteint un point aussi bas depuis plus de quarante ans. Avec des mesures de fond – la réforme de la fiscalité, les ordonnances travail, la réforme d...
Merci à vous, madame la ministre, merci à votre prédécesseure, Muriel Pénicaud, merci au Gouvernement, merci à mes collègues de la majorité, merci aux entreprises et, surtout, merci aux jeunes qui, loin des discours victimaires, ont joué le jeu de la reprise.
Cela étant, le combat n'est évidemment pas gagné : un Français sur quinze et un jeune sur six sont encore au chômage. Nous devons continuer et, pour cela, j'espère que le Président de la République sera candidat à sa réélection et que les Français lui donneront cinq ans de plus.
Le 3 novembre 2020, après quatre années d'une présidence erratique, dysfonctionnelle et imprévisible, la démocratie américaine a parlé. Avec un taux de participation historique, le populisme a été vaincu et Joe Biden et sa colistière Kamala Harris ont été élus.
Mercredi dernier, enflammés par un discours incendiaire du président sortant, quelques centaines de factieux ont envahi le Capitole des États-Unis. La France, par la voix du Président de la République, a fermement condamné ces exactions…
Certains – et surtout certaines – qui rêvaient et rêvent encore d'être élu Président de la République, les condamnaient du bout des lèvres. Après avoir flirté avec le président américain pendant quatre ans, ils refusaient jusqu'à très récemment de reconnaître la victoire de Joe Biden.
D'autres, qui rêvent aussi de présidence, ont été plus prompts et plus clairs dans leur condamnation. Mais ils ont oublié qu'ils ont, avec leurs troupes, eux aussi soufflé sur les braises de l'insurrection…
… et qu'ils nous disaient, il y a quatre ans, dans un tweet vengeur, que le danger ce n'était pas Trump mais, tenez-vous bien, François Hollande et Alain Juppé.
La démocratie est en danger, et pas seulement aux États-Unis. Dans un silence assourdissant, des dizaines d'opposants sont arrêtés à Hong Kong.
En Russie, un opposant a fait l'objet d'une tentative d'empoisonnement et, plus près de chez nous, en Europe, des États mettent en danger des libertés fondamentales comme celles des minorités LGBT – lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres – ou le droit à l'interruption volontaire de grossesse. Comment, dans ce contexte, la France entend-e...
Monsieur le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, au mois de mars, notre planète s'est arrêtée de tourner. En un mois, plus de la moitié de la population mondiale s'est retrouvée confinée, les avions ont été cloués au sol, des dizaines de frontières ont été fermées, bloquant nombre de nos compatriotes loin de la France. Dans chacune...
Vous avez annoncé la semaine dernière, avec le ministre de l'action et des comptes publics, et Jean-Baptiste Lemoyne, le secrétaire d'État qui vous est attaché, que vous souhaitiez aller plus loin pour soutenir nos compatriotes à l'étranger, en dégageant 220 millions d'euros d'aide, au-delà des 20 millions déjà dépensés pour le rapatriement, po...
Monsieur le ministre de l'économie et des finances, il y a une semaine, vous étiez au forum économique mondial de Davos aux côtés du Président de la République…
… qui s'est montré très clair : il faut redonner un sens à la mondialisation et tous les acteurs, publics et privés, doivent s'y engager. Pour refonder un nouveau contrat mondial, il faut investir dans l'éducation et dans la formation, partager la valeur et les ressources, protéger les individus et la planète. Nous vivons un tournant exception...
mais aussi montrer comment elles apportent une contribution positive à la société. Leurs activités doivent bénéficier à l'ensemble des parties prenantes : les actionnaires évidemment, mais aussi les salariés et les clients, ainsi que les communautés dans lesquelles elles opèrent.
Au moment où nous préparons le projet de loi PACTE – plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises – , dans le cadre d'une méthode innovante saluée par tous – une consultation publique qui s'achève lundi prochain – , la question du rôle de l'entreprise se pose désormais avec acuité. Il y va de la pérennité de notre modèl...
Monsieur le ministre, j'ai à vous poser non pas une mais quatre questions. Êtes-vous prêt à simplifier radicalement la vie des entreprises françaises, pour leur permettre d'investir, de créer de la valeur et des emplois et d'atteindre ainsi la taille critique permettant de bénéficier de la mondialisation ?
Êtes-vous prêt à participer à la refondation du contrat mondial, en créant de nouveaux mécanismes de partage de la valeur ?