Les amendements de Sabine Rubin pour ce dossier

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Monsieur le ministre délégué, monsieur le président, monsieur le rapporteur général, chers collègues, vous allez devoir souffrir mon monologue,

car, une fois de plus, nous assistons ici à une véritable caricature du débat parlementaire ; on se demande même à quoi sert la navette avec le Sénat, si c'est pour refuser systématiquement chacun de ses apports ! En fait de débat, c'est davantage à un interminable soliloque, de part et d'autre, que nous assistons. Et lorsque vous intégrez, ici...

Alors oui, il était indispensable de faire jouer le principe de solidarité, en aidant et en accompagnant les acteurs économiques les plus durement touchés par la crise ; mais parmi les milliards injectés, beaucoup trop vont soutenir, sans conditions, des entreprises qui licencient ou s'offrent des dividendes plutôt que de réaliser les investiss...

Les finances publiques ne semblent guère vous intéresser puisqu'on ne cesse de sabrer dans les effectifs du ministère. Sinon, vous vous félicitez d'augmentations mesquines, mesquines pour la recherche, mesquines pour l'éducation. Un milliard, c'est ridicule pour répondre aux nécessités de la crise.

En conclusion, ce budget, plan de relance inclus, n'est adapté ni aux urgences actuelles liées à la pauvreté, ni à celles qui s'annoncent puisque de relance, il n'y aura pas par votre chemin, …

… un chemin, une logique qui, si on regarde ce qui s'est passé depuis quarante ans, nous ont conduits précisément dans le chaos actuel : délocalisations en pagaille, explosion de la pauvreté, licenciements, chômage, délabrement de nos services publics.

La crise que nous traversons est certes inédite, tant par son ampleur que dans sa durée. Les mesures de reconfinement partiel qui se multiplient, chez nous comme chez nos voisins européens, et la circulation encore active du virus, dépassant les prévisions les plus pessimistes, ne risquent pas d'éclaircir un tableau déjà pourtant bien sombre. R...

Dois-je vous rappeler que plus d'un million de nos concitoyens basculent dans la pauvreté du fait de cette crise, qui risque de faire exploser le nombre d'allocataires du RSA ? Dois-je vous rappeler que les départements peinaient déjà à assumer la facture du fait des baisses de dotations et de la sous-traitance de l'austérité auprès des collect...

Dans mon département, la Seine-Saint-Denis, la sonnette d'alarme a été tirée maintes et maintes fois. C'est pourquoi le groupe La France insoumise approuvait la suppression par le Sénat de l'article 22 bis, suite à un amendement de nos camarades communistes. Nous resterons vigilants quant à l'attitude du Gouvernement sur cet enjeu budgétaire ma...

En 1974, Helmut Schmidt déclarait : « Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain, et les emplois d'après-demain. » Déjà anachronique il y a près de cinquante ans, ce dogme – c'est bien de cela qu'il s'agit – est devenu parfaitement suranné dans le cadre de la crise exceptionnelle que nous vivons. En effet, sur l'autoroute bien...