Les amendements de Sébastien Chenu pour ce dossier
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Il n'y avait aucune virulence dans nos propos. Je voulais simplement décrire un état de fait : comme M. Larive l'a rappelé, le CSA doté de pouvoirs supplémentaires pourrait devenir un outil inquiétant entre les mains d'un État autoritaire. Il est même déjà cet outil inquiétant, car il est déjà entre les mains d'un État autoritaire
Nous sommes donc déjà en train d'accroître les pouvoirs d'un outil entre les mains d'un État autoritaire, et je le conteste. La nomination du nouveau procureur de la République de Paris, actuellement à l'étude, nous démontre que le pouvoir n'hésite jamais à nommer ses copains quand cela l'arrange.
Ce n'est pas une suspicion, c'est une affirmation ! Nous nous opposerons évidemment à une extension des pouvoirs du CSA, car nous contestons sa composition et sa légitimité. Je le répète, ce n'est pas une suspicion ou une insinuation : nous affirmons qu'il s'agit d'une bande de copains issus du même système et au service de ce même système.