Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier
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S'agissant des inégalités territoriales, je vous renvoie au tableau de la page 50 de notre rapport, qui présente la densité des médecins spécialistes pour les douze départements les moins denses et les douze départements les plus denses. Faisons quelques comparaisons : le taux du département le mieux doté, les Alpes-Maritimes, 275 pour 100 000 ...
Pour les généralistes, les analyses doivent aller à un niveau plus fin, mais les études menées par la DREES, la Caisse nationale d'assurance maladie et le géographe Emmanuel Vigneron révèlent aussi de fortes inégalités entre les territoires. J'ajoute – puisqu'il semble que ce soit pour vous parole d'évangile – que le Président de la République...
Les cocos, j'en fais partie, et je ne vais pas nous citer sans arrêt ! La Cour des comptes, le Conseil économique, social et environnemental (CESE),…
…la direction du Trésor, un rapport sénatorial de janvier 2020 et de nombreuses propositions de loi, notamment déposées par des Marcheurs…
…qui semblent avoir depuis fait vœu de silence, affirment qu'il y a obligation à répondre à cette impérieuse nécessité non pas d'obliger, non pas d'exercer une coercition, mais de veiller à un meilleur aménagement du territoire en matière sanitaire. C'est bien le but du conventionnement sélectif que nous proposons. Il est faux de dire que l'on...
Il s'agit d'un dispositif de régulation qui prévoit la possibilité de remplacer un médecin partant à la retraite dans les zones bien dotées et qui incite à mettre en place le conventionnement sélectif dans les zones sous-dotées.
Thierry Benoit est un député qui a les pieds sur terre. Il défend donc des amendements de bon sens. L'amendement n° 1 vise à instaurer une obligation de transparence pour les ARS, ce qui me paraît juste. Pendant les auditions, nous avons en effet constaté qu'il y avait autant de politiques publiques que de patrons d'ARS et qu'elles n'étaient p...
Voici sans doute la seule occasion que vous aurez sinon de vous racheter, en tout cas de montrer que vous êtes prêts à faire avancer les choses. Je propose de créer un mécanisme de conciliation auprès de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) en cas de difficulté à trouver un médecin traitant.
Cette disposition a été adoptée en janvier 2019 à l'initiative de la majorité : lors de l'examen de la proposition de loi de Guillaume Garot pour des mesures d'urgence contre la désertification médicale, Audrey Dufeu avait déposé un amendement en ce sens, qui avait recueilli l'avis favorable du Gouvernement avant d'être adopté. Or, la semaine d...
De surcroît, en l'absence de médecin traitant, les remboursements de l'assuré sont moins élevés : c'est la double peine ! Non seulement les assurés n'ont pas de médecin mais, lorsqu'ils finissent par en trouver un au terme d'un parcours du combattant, ils se trouvent pénalisés par un moindre niveau de remboursement. Je souhaitais déposer un am...
Je souhaite donc qu'elle s'engage dans l'hémicycle à ce que les gens qui n'ont pas de médecin traitant ne soient pas pénalisés. Lorsqu'on interroge la CNAM, elle est incapable de nous dire quel est le niveau de saisine des caisses primaires d'assurance maladie par des personnes confrontées à l'absence de médecin.
Inscrire cette disposition dans la loi, c'est aussi fixer un objectif politique et réaffirmer que les personnes concernées ne subiront pas une double peine. Engagez-vous donc ici, non seulement à faire la promotion de l'appel au conciliateur, mais aussi à ce que les patients ne subissent pas la double peine !
C'est justement parce qu'il n'y a pas de honte à être docteur que je me permets d'appeler nos collègues qui le sont par leur titre, d'autant plus qu'ils le revendiquent souvent. Du reste, le règlement de notre assemblée pourrait prévoir le déport sur certains sujets : cela aurait peut-être permis de desserrer le numerus clausus plus tôt.
Je disais, collègue Isaac-Sibille, que vous étiez conservateur et réac parce que, d'abord, vous niez une réalité : 54 % des jeunes médecins aspirent à exercer leur activité avec le statut de salarié. Par ailleurs, comme cela a été dit par nos collègues, ce sont de plus en plus souvent des femmes. La profession se féminise et c'est me semble-t-i...
…avec une vie de famille. À nombre de médecins égal, cela implique une réduction du temps de couverture médicale. C'est la raison pour laquelle nous pensons que la disposition prise par la majorité n'améliorera pas la situation. Les auditions de directeurs d'ARS que nous avons menées me conduisent par ailleurs à considérer que l'on n'accompagne...
J'entends des « Oh » ! Quand on parle de pognon et de gens pauvres, cela provoque des réactions de classe.
Mais notre responsabilité, c'est aussi de permettre aux gens, quels que soient leur pognon et leur condition, d'avoir un égal accès aux soins, ce qui est une garantie constitutionnelle. Avis défavorable.
Il est compliqué de garder son calme alors que votre posture consiste à nous caricaturer. Nous sommes favorables aux maisons médicales pluridisciplinaires libérales : le texte contient deux articles visant à assurer l'installation de médecins dans les zones où ils font défaut. Nous sommes favorables aux CPTS : je regrette qu'elles ne couvrent q...
Avis défavorable. Rappelons que la loi portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires, dite loi Bachelot, a contribué à déménager le territoire : elle a créé des territoires de santé mastodontes, a concentré les réponses en matière de santé dans les métropoles et, ce faisant, éloigné de ces réponses les ter...
Je vois que vous faites de grands gestes : vous êtes des libéraux, vous êtes favorables au laisser-faire et au laisser-passer ; vous voulez mettre un frein à l'immobilisme, mais en réalité, vous vous contentez de prendre soin de ceux qui n'ont besoin de rien !