Les amendements de Sébastien Jumel pour ce dossier
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Madame la ministre, j'entends bien que la densité en médecins ne peut être le seul critère de répartition des 400 généralistes salariés que vous avez prévu de déployer. J'imagine que, parmi les critères que vous envisagez de retenir, figurent les diagnostics territoriaux de santé concernant le renoncement aux soins, les maladies constatées, la ...
Je tiens à soutenir cet excellent amendement. En effet, madame la ministre, les aides à destination des collectivités locales que vous évoquez concernent l'investissement ou le fonctionnement général des maisons de santé, sans prendre en compte les dépenses liées au salaire du médecin. En l'occurrence, l'exemple cité est celui d'une collectivit...
Je précise que cette appréciation est personnelle et qu'elle n'engage donc que son auteur. Quoi qu'il en soit, les préoccupations de nos collègues sont à la fois légitimes et sincères. Toutefois, je redoute qu'en multipliant les occasions de transférer des tâches nouvelles à des praticiens afin d'acter la pénurie, d'une part on accélère la mis...
Je veux donc vous mettre en garde contre cette éventualité. Je ne dis pas que c'est l'objectif des auteurs des amendements, mais je pense qu'une telle évolution est porteuse de ce danger.
Dans nombre de territoires, le sentiment d'abandon découle de l'addition des renoncements : mairies vidées de leur substance, CAF, CPAM, bureaux de postes déménagés, écoles de proximité abîmées… Souvent, la présence d'un médecin, même libéral, constituait le dernier symbole de la République. D'ailleurs, le journal Le Monde avait juxtaposé les d...
Ma modeste expérience m'a appris que la concurrence dans le recours aux intérimaires n'a pas lieu au sein d'un GHT mais entre les GHT. La mutualisation dont vous parlez ne me semble donc pas susceptible de régler le problème. La seule solution serait d'accroître les moyens des hôpitaux. Les difficultés financières des hôpitaux, leurs déficits ...
Il est certes intéressant de débattre des conditions qui permettraient que les études de médecine soient connectées aux territoires, à la médecine de ville ou au milieu rural mais, pour ma part, je continue à penser, même si ce point est très rarement abordé, que les études de médecine sont celles qui sont les plus clivées socialement. Vous le ...
Ce n'est pas une insulte ! La Croix en a même fait sa une, et on ne peut pas soupçonner ce journal de mauvais goût ! Dans les études de médecine, c'est « tel père tel fils », une histoire de reproduction sociale. Ce clivage social, le fait que ces études ne soient pas accessibles aux enfants d'ouvriers ou de familles modestes de milieu rural c...
Si la certification doit prendre en compte le maintien des compétences, elle doit aussi s'inscrire dans une double perspective : assurer la qualité de notre système de soins et favoriser l'accompagnement global des patients. Tel est le sens de l'amendement. Au cours de leur tour de France des hôpitaux, les parlementaires communistes ont pu mes...