Les amendements de Sébastien Leclerc pour ce dossier

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Madame la ministre, sur le fond, l'article n'appelle pas forcément de nombreux commentaires. Mais sur la forme, c'est le premier d'une longue série d'articles permettant au Gouvernement de contourner les prérogatives du Parlement. Ne serions-nous pas assez compétents pour pouvoir porter un jugement sur ces sujets ? Mes chers collègues, les ord...

Peut-être, comme nous, avez-vous des petits soucis informatiques avec votre tablette, récurrents depuis hier ? C'est très désagréable ! C'est sûrement plus économique que le papier mais pas très efficace quand vous utilisez votre tablette pour présenter un amendement. Il s'agit d'un amendement rédactionnel, visant à rendre plus élégante et plu...

Cet amendement vise à compléter la dernière phrase de l'alinéa 34 : « Le rapport transmis en 2023 présente en outre une analyse de la réussite des étudiants à l'issue de leur premier cycle », par les mots : « ainsi que leurs motivations professionnelles ». En effet, la réussite de l'objectif visant à augmenter le nombre d'étudiants en médecine...

Je souhaite revenir sur le relèvement du numerus clausus, nécessaire pour échapper à la désertification médicale qui menace nos territoires. Parmi les professions médicales, il en est d'autres pour lesquelles le nombre de places en formation n'est pas suffisant. Nous avons tous connaissance d'étudiants en kinésithérapie, obligés de partir en B...

Cet article contient la principale mesure de votre projet de loi, madame la ministre : elle traduit une volonté d'agir sur la démographie médicale. Ce sont des dispositions nécessaires. Le groupe Les Républicains va proposer quelques amendements pour améliorer le dispositif, mais je suis globalement favorable au déverrouillage du numerus clausu...

L'article 1er vise à réformer les études de santé et décloisonner les formations afférentes. Ne pas intégrer la formation initiale des masseurs-kinésithérapeutes dans les formations relevant de l'enseignement supérieur et de la santé serait une erreur. Cet amendement, dont Jérôme Nury est le premier signataire, tend à ce que le recrutement des...

Au-delà du nombre de médecins formés, il apparaît important de faire coïncider les besoins du territoire en professionnels et les formations spécialisées dispensées aux étudiants en médecine. Tel est l'objet de cet amendement.

L'augmentation des promotions d'étudiants en médecine étant désormais une priorité nationale, il nous apparaît nécessaire que le Parlement soit tenu informé sans délai de l'évolution prévisionnelle des effectifs.

Un territoire sans médecin est un territoire sans avenir. Or on constate depuis plusieurs années une inégalité grandissante dans l'accès aux soins entre les grandes villes et les zones rurales. Il s'agit sans nul doute de l'un des grands enjeux du XXIe siècle. La région Auvergne-Rhône-Alpes, et plus précisément certains territoires de Haute-Lo...

La responsabilité des territoires est insuffisamment soulignée. Cet amendement vise à renforcer la concertation avec tous les acteurs régionaux pour l'estimation des besoins de santé du territoire. Comment comptez-vous évaluer les besoins ?

La désertification médicale et les besoins de santé dans certains territoires deviennent des problèmes de plus en plus aigus au fil des années. Afin de relever ce défi, sans entraver la liberté d'installation, la détermination des besoins de santé des territoires ne peut être laissée à la seule administration. Il faut, en amont, une réelle cons...

Cet amendement vise à compléter la troisième phrase de l'alinéa 3 par les mots : « après consultation des unions régionales de professionnels de santé concernées ». Il a déjà été excellemment présenté par M. Cinieri.

Cet amendement vise à compléter la quatrième phrase de l'alinéa 3 par les mots : « ainsi que le conseil départemental de l'ordre des médecins ». En effet, il paraît important que les représentants des médecins puissent également donner leur avis sur les capacités d'accueil des formations de deuxième et troisième années du premier cycle.

Cet amendement vise à substituer au mot « réduire » le mot « supprimer » à la dernière phrase de l'alinéa 3. La nouvelle organisation des études de santé et la répartition des étudiants selon les filières doit viser à la suppression et non à une simple réduction des inégalités territoriales en matière d'accès aux soins.

La fracture médicale est une réalité pour un nombre croissant de Français. Le manque de médecins dans de nombreuses communes françaises résulte d'un recrutement trop restreint et d'une concentration dans les zones les plus riches. Entre 2007 et 2016, le nombre de généralistes en France a diminué de 8,7 %. Plus de 3 millions de personnes peinent...

Partant du constat qu'il existe une grande disparité en matière d'accès aux soins, nous proposons un amendement offrant l'occasion d'introduire dans le texte des dispositions visant à permettre aux établissements de santé de conventionner avec les universités, afin de favoriser la diffusion de notre savoir-faire en matière médicale et chirurgic...

Cet amendement, dont Vincent Descoeur est le premier signataire, propose qu'un certain nombre d'étudiants classés immédiatement après le dernier admis puissent être repêchés, et se voient offrir la possibilité de poursuivre leur formation à condition d'exercer par la suite dans des territoires, notamment ruraux, qui auraient besoin de médecins.