Les amendements de Stanislas Guerini pour ce dossier
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Notre pays fait face aujourd'hui à bien des menaces, et je veux, en débutant mon propos, au nom de La République en marche, exprimer l'horreur qui nous saisit face à ce nouvel attentat à Nice et assurer les familles et les proches des victimes de notre totale solidarité.
Je veux également dire notre totale détermination à ne rien abandonner de la défense de notre République. Non, ces terroristes ne mettront pas notre démocratie à terre, ils ne briseront rien de ce en quoi nous croyons ! Je salue, dans ce contexte terrible, le débat démocratique que nous avons aujourd'hui. Le Premier ministre a exposé les éléme...
Quand nous débattons vous criez, quand nous ne débattons pas, vous pleurez : régulez vos émotions, ça nous fera du bien !
En cet instant où, précisément, la démocratie s'exprime dans cet hémicycle, je pense à la grande émotion qui nous a tous unis, ici même, quand nous avons eu la joie de retrouver nos collègues Jean-Luc Reitzer et Raphaël Gérard, après qu'ils eurent mené pendant des mois une lutte acharnée contre ce virus, qui a malheureusement emporté notre coll...
C'est un constat sur lequel nous pourrions tous nous mettre d'accord, sur lequel l'unité de la nation doit pouvoir se faire. Indépendamment de toutes les critiques qui peuvent légitimement nous être opposées, nous avons l'impérieux devoir de casser la progression effrayante de ce virus. Ce virus ne connaît ni majorité ni opposition, il n'est ni...
… il n'est ni allemand, ni italien, ni belge ni français. Il n'a ni appartenance politique ni nationalité, il déferle avec la même brutalité sur tous les pays européens !
Face à lui, le Gouvernement et notre majorité ont fait, derrière le Président de la République, le choix constant de placer l'humain et la santé au-dessus de tout le reste, quoi qu'il arrive. Nous l'avons fait hier, comme depuis le premier jour de cette crise, …
… y compris quand cela ne correspondait pas exactement à ce que nous entendions sur les plateaux de télévision ou sur les bancs de cet hémicycle. Quand, il y a cinq jours, nous avons voté pour la prolongation de l'état d'urgence sanitaire, certains d'entre vous ont voté contre.
Quand, il y a huit jours, le Président de la République a annoncé cette mesure déjà difficile et courageuse à prendre qu'était le couvre-feu, et quand, il y a trois semaines, le Premier ministre a décidé la fermeture nocturne des bars et des restaurants dans certains départements, des élus nous ont expliqué alors qu'il valait mieux laisser les ...
Tout l'été Olivier Véran et le Gouvernement ont été sur le pont, et Jean Castex a inlassablement rappelé que le virus ne prenait pas de vacances !
Je vous passe la communauté des experts télévisuels dits « rassuristes ». Sans doute tentaient-ils de se rassurer eux-mêmes, mais ils ont fait de sacrés dégâts en expliquant que la deuxième vague n'existait que dans la tête du ministre de la santé.
Je ne peux présumer de ce que le ministre de la santé a dans la tête, mais je sais que ses paroles et ses actes ne sont animés que par le sens des responsabilités et du devoir. Je veux d'ailleurs saluer ici tous ceux qui, dans l'opposition, manifestent ce même sens des responsabilités et de l'unité, si nécessaire à notre nation, sans rien enlev...
Si nous avons tant besoin d'unité et de responsabilité, c'est que, avec ces décisions que nous devons prendre aujourd'hui, en accordant notre confiance au Premier ministre, se joue la capacité de notre système de santé à faire face. Dans cette lutte, chaque jour, voire chaque heure comptera. Accepter ce nouveau plan de confinement, c'est faire...
Mais souvenons-nous qu'ils nous ont dit à maintes reprises qu'ils préféraient le respect des règles aux applaudissements : ils savent tous qu'il s'en est fallu de peu, au printemps, que l'hôpital s'effondre. Grâce à eux, grâce à la mobilisation de tous, nous avons pu renforcer nos moyens. Avons-nous plus de masques ? La réponse est oui. Avons-...
Mais face à la croissance exponentielle de cette deuxième vague, il faut regarder la réalité en face : aucune de ces mesures ne sera suffisante si nous faisons le choix du statu quo. Prendre des demi-mesures n'est pas un choix.
Prendre des demi-mesures, c'est prendre la moitié de ses responsabilités et ce n'est pas le choix que fera notre majorité. Le Président de la République a fait celui du confinement. Nous le soutiendrons, car ce n'est pas le même confinement qu'au printemps que nous a présenté aujourd'hui le Premier ministre. Nous avons tiré de cette première ex...
Ces choix difficiles demandent du courage et des efforts à nos concitoyens, particulièrement aux plus précaires, mais nous ne les laisserons pas sur le bord du chemin – nous ne l'avons jamais fait depuis le premier jour de la crise. Ce n'est pourtant qu'à cette condition que se rouvrira la perspective des jours heureux.
Pour que nous puissions retrouver à court terme le chemin de nos librairies et de tous ces commerces, qui ne sont peut-être pas essentiels mais tellement indispensables à nos vies, pour que nous gardions l'espoir de retrouver nos familles pour Noël, avant que, dans quelques mois, ne se réalise peut-être la promesse d'un vaccin, nous demandons a...