Les amendements de Stanislas Guerini pour ce dossier
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Eh bien, je veux vous dire qu'il ne manquera pas une voix dans les rangs de la majorité, pas une seule. Non pas pour la voter, mais pour la dénoncer…
D'autres – vous en faites partie, chers collègues du groupe Les Républicains – ont enfilé celui du complice : oui, vous avez été les complices complaisants de l'obstruction en laissant trente-trois députés, pendant 115 heures, …
La réalité, c'est que notre majorité a voulu et mené le débat, alors que l'objectif, sur tous les bancs des oppositions, était que nous ne puissions pas aller au bout de l'examen du texte.
… pour ne pas parler du fond de cette réforme, car quand nous parlons du fond, vous êtes bien embêtés, …
… parce que cette réforme, et la gauche et la droite l'appelaient de leurs voeux – les mêmes qui défendent aujourd'hui des motions de censure !
Oui, la droite a toujours défendu une réforme qui mette fin aux régimes spéciaux de retraite
et qui assure durablement un équilibre financier pour les jeunes générations ; et oui, la gauche a toujours défendu une réforme qui répare les injustices faites aux femmes dans le système actuel et qui relève les petites pensions. C'est peut-être parce que cette réforme est de gauche et de droite que la gauche et la droite, maintenant qu'elles ...
Ce n'est pas en hurlant que vous convaincrez nos concitoyens, mes chers collègues ! Un peu de calme, un peu de décence : les Français nous regardent !
Le seul ciment qui vous lie, de la gauche à la droite, c'est le conservatisme, le choix de ne rien faire.
Par votre motion de censure, vous dites qu'il faut changer de gouvernement ; nous vous répondons que ce n'est pas le Gouvernement qu'il faut changer, mais le système de retraite, parce qu'il est injuste ! C'est pour faire cela qu'un grand nombre de nos concitoyens nous ont accordé leur confiance, ceux qui nous disent « ne lâchez pas » et « per...
Bon nombre d'entre nous ne faisaient pas de politique avant ce quinquennat. Si nous avons quitté nos métiers d'infirmier, d'agriculteur, de professeur ou d'entrepreneur pour devenir députés, …
Mais la politique est belle quand elle est le lieu du débat, et ce n'est pas ce que nous avons vécu ces dernières semaines dans l'hémicycle ni le spectacle que vous montrez ce soir !
La politique est belle quand elle est le lieu de la confrontation apaisée des convictions, non quand elle est le théâtre de violences contre les élus de la nation.
Je vois tous ceux qui voudraient faire de ce moment politique un argument électoral, mais nous, nous ne gouvernons pas en pensant aux quinze prochains jours, mais pour pouvoir dire à nos enfants dans cinq ans, dans dix ans, que nous sommes fiers d'avoir fait partie de cette majorité …