Les amendements de Stanislas Guerini pour ce dossier

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Monsieur le Premier ministre, depuis trois semaines, de nombreux Français nous adressent un cri de colère. Cette colère, elle ne vient pas de nulle part ; elle est le résultat de trente années de renoncements politiques et de petits ajustements.

Voilà trente années que nous voyons des destins empêchés, trente années que le travail ne paie pas, trente années que notre société est sclérosée.

Nous avons vu ce week-end des Français se battre contre d'autres Français. Ces violences ont stupéfié le pays. Monsieur le Premier ministre, vous avez annoncé des mesures qui constituent un véritable geste d'apaisement. Vous avez pensé à protéger les Français, à apaiser le pays et à créer les conditions d'une concertation où des sujets cruciau...

Monsieur le Premier ministre, vous auriez pu réfléchir en politicien ; vous avez agi en homme d'État.

Vous vous distinguez ainsi de ceux qui, sur ces bancs ou ailleurs, soufflent sur les braises de la contestation avec autant de cynisme que d'irresponsabilité. Quand ils pensent affaiblir notre majorité, ils attaquent la démocratie.

Nous nous sommes sentis bien seuls, ces dernières semaines, quand il s'est agi de défendre les principes démocratiques les plus élémentaires.

Dans notre démocratie, entendre nos concitoyens, apaiser la colère et créer les conditions du dialogue, c'est justement ce qui permettra de continuer à transformer notre pays, comme nous nous y sommes engagés. Monsieur le Premier ministre, pourriez-vous, devant la représentation nationale, nous confirmer que cette ambition est intacte ?