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Motions de censure


Les interventions de Stéphane Peu


Les amendements de Stéphane Peu pour ce dossier

8 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, mes chers collègues, il y a une semaine, les militants communistes de Seine-Saint-Denis permettaient à 1 200 personnes des quartiers populaires de leur département de passer une journée à la mer, à Ouistreham. De cette journée, des nombreuses...

En toute logique, la majorité a convergé depuis un an avec la droite dans les votes sur les enjeux essentiels : les ordonnances cassant le code du travail, la flat tax, la réforme ferroviaire, le secret des affaires et j'en passe – autant de votes communs de la majorité et de la droite de cette assemblée. Il subsistait toutefois encore une esp...

Par exemple, puisqu'il s'agissait du 1er mai, vous avez refusé de donner suite à ma demande d'audition de la CGT, pourtant organisatrice de la manifestation, ou encore des syndicats de police. Comment le comprendre ? Ne vous étonnez pas si chaque jour, désormais, des informations nouvelles nous arrivent, par voie de presse, sur les exactions du...

L'attitude de la majorité et celle du Gouvernement, qui a refusé pendant cinq jours de venir dans l'hémicycle pour donner des explications à la représentation nationale, entraînent à l'évidence l'affaiblissement de notre assemblée, de nos institutions et du principe de la séparation des pouvoirs. C'est précisément sur ce sujet – et sur ce seul ...

Nous devons voter les motions comme nous votons les lois, en jugeant non ceux qui les soutiennent, mais ce qu'elles contiennent.

Je conclurai en alertant le Gouvernement et la majorité sur un sujet qui me semble grave. Il y a eu, ces derniers jours, des mises en cause inacceptables de l'institution policière, que ce soit par M. Benalla, à plusieurs reprises dans son interview au Monde, ou par la majorité En marche lors d'une conférence de presse et en commission d'enquêt...

… le tout dans une étrange concordance des temps et des mots. Il y a un an, le Président de la République avait polémiqué avec l'armée et son chef d'État-Major. Cette année, c'est avec la police. Qui seront les prochains : la justice ? Les préfets ? La « start-up nation » ne peut pas être disruptive au point de saper les institutions républica...

Mes chers collèges, c'est notre rôle de parlementaires que de veiller à les protéger, aujourd'hui, par notre vote.