Les amendements de Stéphane Peu pour ce dossier
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Alors que notre pays est traversé par un mouvement social de grande ampleur, qui confirme que nous sommes au bout d'un cycle, alors que des milliers de débats sont organisés, dans ou en dehors du cadre officiel du grand débat, alors que partout s'élaborent des propositions, la représentation nationale n'est appelée à contribuer qu'à la dérobée,...
Mais qui se souvient qu'en 1968, lors des négociations de Grenelle, le CNPF, ancêtre du MEDEF, donnait mandat à ses négociateurs d'accepter une échelle de 1 à 20 ? Nous proposons, cinquante ans plus tard, de reprendre à notre compte la proposition du CNPF !
Aujourd'hui, en France, le salaire le plus élevé d'une entreprise ne doit pas dépasser vingt fois le salaire le plus bas.
Comment réussir cette nouvelle répartition ? Nous ne voulons pas le faire contre les entreprises, mais en accompagnant celles qui jouent le jeu du partage de la valeur, celles qui augmentent les salaires, celles qui s'engagent dans la transition écologique – en commençant par les TPE et PME, vrai poumon économique du pays. Nous réorienterons ve...
Et tant mieux si notre proposition sur la TVA est partagée. J'espère d'ailleurs que plus d'un groupe la partagera. Je vous y invite, réfléchissez-y : intégrez la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité dans vos propositions, elle est au coeur des revendications des gilets jaunes !
Comme je le disais, la TVA pèse terriblement sur la vie de nos concitoyens les plus modestes. C'est pourquoi nous proposons une baisse immédiate de cette taxe sur les produits de première nécessité. Nous proposons également d'engager un travail pour inventer l'impôt sur le revenu du XXIe siècle, plus juste, plus lisible, plus progressif. C'éta...
C'est une des sources de recettes permettant de compenser la baisse de la TVA. Ainsi, nous nous donnerons les moyens de mener une autre politique, celle de l'humain d'abord. Cette politique permettra par exemple de financer un pacte pour les collectivités locales et les services publics, en commençant par un moratoire sur toute nouvelle fermet...
Ce serait également de quoi financer des traitements dignes pour les fonctionnaires, notamment nos enseignants, qui sont parmi les moins bien payés d'Europe en dépit de leur sens du service public. Nous les respecterons d'autant mieux que nous les payerons convenablement. Vous le voyez, mes chers collègues, il n'est finalement pas si compliqué...