Les amendements de Stéphane Viry pour ce dossier

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Manifestement, il n'y aura pas de vote final, le texte ayant été totalement vidé de sa substance. En tant qu'orateur du groupe Les Républicains venu en soutien à la proposition de loi d'Aurélien Pradié, j'ai beaucoup de fierté d'avoir soumis à l'examen de nos collègues des propositions très concrètes sur la PCH, sur l'AAH, et peut-être plus enc...

et non du baratin, des mesures techniques ou des décisions reportées ! Par votre faute, nous sommes passés à côté d'une belle occasion.

La proposition de loi du groupe Les Républicains dont nous allons débattre vise à apporter un soutien concret à ceux qui vivent et accompagnent le handicap au quotidien. Cette proposition est une contribution parlementaire essentielle à ce sujet si important. Au travers de ce texte, nous nous faisons simplement le relais des associations, des s...

Mes chers collègues, je peux témoigner de la lassitude générale éprouvée en commission, à droite comme à gauche, la semaine dernière, lorsque la majorité présidentielle a balayé nos propositions sans rien avancer en retour, mais en critiquant un prétendu manque de réalisme. Les témoignages dont se nourrissent nos travaux sont pourtant bien réel...

Cette forme de handicap nous concerne tous, comme en attestent les chiffres : en moyenne, nous vivons tous huit ans de notre vie en situation de dépendance, constat aggravé par la maladie d'Alzheimer – 250 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Enfermer la PCH dans une conception périmée du handicap est une faute morale grave, je le ...

Dès lors que le conjoint gagne plus de 1 020 euros net par mois, l'allocation diminue, si bien qu'avec un salaire de 1 600 euros, elle tombe de 900 à 200 euros ; à la dépendance physique s'ajoute une dépendance financière. La solution d'abattement proposée par le Gouvernement ignore totalement le souhait des associations et des familles : plutô...

Troisièmement, la perte du lien social avec l'administration attise l'incompréhension et la colère de nos concitoyens, perdus dans un environnement de plus en plus technocratique. Pour y remédier, nous voulons conditionner le refus d'une prestation à un entretien avec le demandeur, car on ne peut plus traiter les femmes et les hommes qui font a...

Dans ce domaine, chers collègues de la majorité, vous êtes des adeptes de la récidive ! En trois ans, vous avez déjà rejeté trois propositions de loi visant à déconjugaliser l'AAH, sans compter notre proposition de loi relative à l'inclusion des élèves en situation de handicap, que vous avez torpillée en 2018.

En commission, tous les groupes politiques ont accueilli favorablement notre proposition ; tous, sauf ceux de la majorité. Alors que par ce texte, nous pourrions faire œuvre transpartisane et montrer que le dialogue parlementaire est sain et animé de bonnes intentions au service de l'intérêt général, nos concitoyens auront une nouvelle fois à s...

Quant au manque de concertation auprès des partenaires sociaux et médicaux, vous ne pourrez pas non plus l'invoquer après quatre propositions de loi sur le sujet et l'ensemble des travaux préparatoires, dont des vingtaines d'heures d'auditions rien que pour le texte que nous examinons ! Vous qui vous revendiquez de l'union des divergences poli...

Plutôt que de faire progresser le texte, votre seul objectif a été de le torpiller. Vous vous êtes contentés de le mettre en échec. Nous peinons donc à comprendre votre position, car vous n'êtes pas cohérents avec vous-mêmes ! Au bout du compte, votre entêtement risque de peser lourd sur le quotidien de ceux qui devront continuer de vivre seuls...

et de tous ceux qui n'auront pas même pu faire entendre leur voix avant d'être privés de la solidarité nationale. Les attentes sont grandes, et la déception liée au rejet de ce texte sera suivie d'une profonde lassitude de devoir témoigner à nouveau sans avoir le sentiment d'être écouté. Nous ne devons pas attendre ! Notre mission parlementair...

Nous espérons que vous serez en mesure de formuler ici, par un travail législatif constructif, une réponse concrète aux failles qui sapent le système d'accompagnement du handicap. Il est déplorable que nous, groupes politiques d'opposition, devions chacun à notre tour quémander votre intérêt

pour des préoccupations majeures, dont nous ne sommes que les porte-voix. Vous réagissez, madame la secrétaire d'État, comme s'il s'agissait de notre part d'un caprice, ou d'opportunisme ! Comment pouvez-vous prétendre cela, étant donné la cause qui nous occupe aujourd'hui ? Combien de tours de piste nous faudra-t-il enchaîner devant vous ?

Quel doit être le prochain groupe à passer pour que vous daigniez comprendre que dans le contexte social dégradé que nous connaissons, il est prioritaire d'écouter les corps intermédiaires ? Quand comprendrez-vous que la solidarité conjugale ne saurait s'appliquer aveuglément à ceux qui sont irrémédiablement éloignés du monde du travail ? Quand...

…travail que votre gouvernement ne cesse de contredire. Aussi, par respect pour les millions de personnes concernées par le handicap qui attendent des changements, et dans l'esprit des lois de 1975 et de 2005, il est de notre devoir de voter ensemble en faveur de ce texte rédigé et défendu par Aurélien Pradié.

Mme la secrétaire d'État, si votre fonction au sein du Gouvernement consiste à défendre les personnes en situation de handicap, vous n'avez pas le monopole du soutien à ces personnes et la majorité présidentielle n'a pas davantage l'exclusivité de l'action dans ce domaine.

Le rôle du Parlement est de faire vivre le débat public, ce qui passe entre autres par les initiatives parlementaires. Cette proposition de loi en est un exemple très concret. Je ne reviendrai pas sur la maturité de ce texte. Cet amendement montre d'emblée que la majorité ne veut absolument pas avancer concrètement sur ces questions.

Vous avez déposé un amendement de suppression de l'article alors que vous aviez la possibilité de proposer des modifications si vous jugiez que sa rédaction n'était pas parfaite ou suffisamment précise. Au lieu de cela, vous vous contentez d'un unique message : « Circulez, il n'y a rien à voir, vous n'y connaissez rien, seule la majorité sait c...

Chère collègue, votre amendement est seulement motivé par votre volonté de vous adresser un satisfecit pour votre action, mais il ne dit absolument rien sur le fond. Notre collègue Aurélien Pradié n'a fait que retranscrire la réalité de la situation,…