Les amendements de Thomas Rudigoz pour ce dossier
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Madame la présidente, madame la rapporteure, monsieur le vice-président de la commission des lois, mes chers collègues, dans un premier temps, c'est une proposition de résolution visant l'ultra-gauche qui nous a été présentée par le groupe Les Républicains. Elle a disparu pour laisser place à une nouvelle proposition de résolution visant plus l...
Je reconnais que le constat dressé par Mme la rapporteure est juste : il y a bien, en France, des groupes ultra-violents qui sèment le trouble à diverses occasions. Ces groupes viennent d'horizons différents, de l'extrême-droite comme de l'extrême-gauche. En ce qui concerne l'ultra-gauche, je n'ai pas besoin de revenir sur Notre-Dame-des-Lande...
Je ne m'étendrai pas non plus sur les événements dramatiques qui ont eu lieu sur le site du projet de barrage de Sivens. L'extrême-droite n'est pas en reste, comme en témoignent les nombreuses exactions commises par les néo-fascistes de l'Œuvre française, dirigée par Yvan Benedetti, ou les Jeunesses nationalistes du tristement célèbre Alexandre...
Qu'en pensez-vous, monsieur Bilde ? Condamnez-vous ces groupuscules d'extrême-droite et leurs dirigeants ? Je n'ai rien entendu de tel dans vos propos : vous n'avez parlé que de l'extrême-gauche. Plus récemment, de nouveaux groupuscules d'extrême droite ont fait leur apparition, comme Génération identitaire, qui a mené une action contre les mi...
Ce tract, par lequel M. Wauquiez appelle à « sortir la France de l'immigration de masse », est d'ailleurs la source de grandes tensions au sein même de votre famille politique.
En fait, mes chers collègues, j'ai du mal à croire que vous vous intéressiez vraiment aux groupuscules violents dans leur ensemble.
Calmez-vous, mes chers collègues, tout va bien se passer ! Permettez-moi d'en douter encore plus fortement après la présentation que vous avez faite de cette proposition de résolution. Son véritable objet, à l'évidence, est de critiquer l'action du Gouvernement.
Vous soutenez que les moyens prévus par l'état d'urgence seraient bien utiles aujourd'hui pour encadrer les manifestations ; je soutiens pour ma part le contraire. Je rappellerai simplement deux faits. Le 1er mai 2017, alors que l'état d'urgence était toujours en vigueur, six membres des compagnies républicaines de sécurité – CRS – ont été bles...
Bien sûr que si, c'est toujours trop, mais l'état d'urgence n'y changerait rien : c'est ce que j'essaye de vous expliquer, monsieur Di Filippo ! Face à cette mobilisation importante, vous estimez que le dispositif policier était trop faible.
Ce n'est pas vrai. Cette mobilisation a été parfaitement anticipée : vingt-et-une unités de forces mobiles ont été mobilisées pour cette manifestation, soit plus de 1 500 policiers, gendarmes et fonctionnaires.
Vous déplorez le temps d'intervention des forces de l'ordre, d'un quart d'heure à vingt minutes. Je maintiens pour ma part que ce temps était nécessaire à la sécurité des autres manifestants, et à l'isolement du black bloc. Quant aux commerces que vous avez évoqués, pour lesquels le bilan matériel est élevé, tout a été fait pour faciliter les p...
Écoutez, vous êtes complice avec d'autres personnes, vous, monsieur Chenu ! Dénoncez donc l'extrême-droite, dénoncez les identitaires, dénoncez Yvan Benedetti, et on en reparlera !
Permettez-moi aussi de rappeler les suites judiciaires de la manifestation du 1er mai, qui a donné lieu à 109 interpellations par les forces mobiles, à près de 50 déferrements et une vingtaine de comparutions immédiates. L'ordre public est donc complètement assuré.
Je finirai en une phrase : conformément aux conclusions de la commission des lois, le groupe La République en marche votera contre cette proposition de résolution.
Je suis obligé, moi aussi, de faire un rappel au règlement en vertu de l'article 58, alinéa 1 de notre règlement, pour la bonne tenue de nos débats. M. Di Filippo a relancé le débat alors qu'il n'avait pas de temps de parole. Je vous demande donc une suspension de séance de cinq minutes.