Les amendements de Valérie Rabault pour ce dossier
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Mes chers collègues, j'aimerais partager avec vous une citation de Camus dans L'Homme révolté : « Toute forme de mépris, si elle intervient en politique, prépare ou instaure le fascisme. »
Je ne pense pas que les paroles rapportées dans l'interview du chef de l'État reflètent du mépris pour nos concitoyens, mais je souhaite que le Président de la République puisse préciser sa pensée
et présenter ses excuses à nos concitoyens qui se sont sentis méprisés par ses propos. Comme il a été dit hier soir, un responsable politique représente celles et ceux qui l'ont élu, mais aussi celles et ceux qui n'ont pas voté pour lui. Nous devons aujourd'hui nous rassembler. Hier soir, nous avons réussi à adopter à la quasi-unanimité un ame...
Cela n'était pas arrivé depuis longtemps ; vous pouvez vérifier dans les annales. Nous écouterons et nous interrogerons le Premier ministre tout à l'heure. En attendant, nous avons donné notre accord pour la reprise des travaux sur la question des 12-15 ans que nous avions entamés hier soir et que nous n'avons pas eu le temps de finir. En tout ...
Monsieur le Premier ministre, je vous remercie d'être venu dans notre hémicycle. Hier, lors de la séance des questions au Gouvernement, vous m'avez répondu : « J'appelle la représentation nationale à la sérénité qu'exigent les circonstances. » Cet appel à la sérénité m'interroge à deux égards. Nous avions cru comprendre que le projet de loi vis...
Je sais par ailleurs que l'exécutif forme un tout, mais regrettez-vous les propos du Président de la République ?
En démocratie, la sérénité implique le respect de tous les citoyens, y compris des 5 millions de personnes qui ne sont pas vaccinées – parmi lesquelles toutes ne rejettent pas le vaccin, leur décision pouvant être liée à d'autres raisons. En toute sincérité, monsieur le Premier ministre, regrettez-vous la teneur des propos du Président de la Ré...
Enfin, en lisant son interview, j'ai eu l'impression que le Président de la République avait renoncé à convaincre les 5 millions de Français qui ne sont pas vaccinés.
Or le renoncement est ce qu'il y a de pire en politique. En cette période de vœux où nous nous souhaitons de passer une bonne année et de garder la niaque, j'ai perçu du renoncement ; pour moi, celui-ci est le contraire de la politique. Monsieur le Premier ministre, j'aimerais que vous répondiez en toute sincérité à ces trois questions.
Au titre de l'article 48 de notre règlement, je demande une suspension de séance, pour que le ministre puisse trouver la réponse aux questions que nous lui avons posées, s'agissant de la nature du projet de loi que nous débattons ce soir. Est-ce un texte qui vise à protéger la santé des Français, ou à les « emmerder » ? Monsieur le ministre, no...