Les amendements de Véronique Louwagie pour ce dossier
16 interventions trouvées.
Il cherche à apporter une réponse à la situation des entreprises saisonnières. La loi de finances rectificative pour 2021 a instauré un dispositif pour tenir compte de la crise sanitaire. Il aménage le mécanisme de report en arrière pour le déficit constaté au titre des exercices clos à compter du 30 juin 2020 et jusqu'au 30 juin 2021. Les ent...
Son objectif est de freiner la tendance actuelle d'un greenwashing économique plus qu'environnemental, qui consiste, pour certaines entreprises, à acheter à bas coût à l'étranger des tonnes de carbone évitées non labellisées, dont l'impact environnemental est assez discutable. Nous vous proposons d'instaurer un crédit d'impôt visant à i...
Il propose de limiter à deux ans, pour les entrepreneurs exerçant leur activité à titre principal, la possibilité d'être soumis au régime de la microentreprise. Ce régime particulier, conçu comme un moyen de débuter, un régime transitoire, a en effet conduit à des distorsions de concurrence.
Lorsque le présent amendement, proposé par la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA), a été présenté en commission, nous avons éprouvé des difficultés à identifier les situations qu'il concerne. En fait, de nombreuses collectivités et entreprises font appel à des exploitants agricoles pour réaliser des actions qualif...
L'agriculture bénéficie de plusieurs dispositifs fiscaux adaptés à ses particularités. Il existe notamment un régime optionnel de blocage de la valeur des stocks à rotation lente, qui est relativement intéressant. En revanche, les exploitants agricoles qui optent pour la détermination de leur résultat imposable selon la moyenne triennale sont e...
Identique au précédent, cet amendement est proposé par la FNSEA. Ce serait un excellent moyen de développer le recours à l'épargne en coopérative, alors que la profession agricole souhaite promouvoir le fonctionnement coopératif.
Ces deux amendements visent à simplifier la situation comptable des exploitations agricoles, notamment les obligations déclaratives des exploitants ayant des activités accessoires non agricoles mais rattachées aux résultats agricoles. Actuellement, pour bénéficier de certaines dispositions fiscales, ceux-ci doivent traiter de nouveau le résulta...
…une entreprise individuelle pourrait opter pour l'impôt sur les sociétés. Nous avons débattu de ce sujet hier, après que nous avons proposé d'exempter une quote-part des bénéfices des exploitants individuels de l'impôt sur le revenu, au motif que certains bénéfices ne profitent pas forcément à leur trésorerie, car ils sont maintenus dans l'ent...
L'amendement du Gouvernement offre une nouvelle faculté de choix pour les chefs d'entreprises individuelles ; nous pouvons nous en réjouir.
Plusieurs questions ont été posées et nous regrettons de ne pas avoir examiné l'amendement en commission, où nous aurions pu en discuter plus facilement que dans l'hémicycle. Je suis favorable à cette nouvelle faculté, mais il est vrai qu'elle soulève plusieurs questions. J'entends l'interrogation de notre collègue Mattei sur l'actif affecté ;...
Pour compléter les propos de mes collègues, j'ajoute que cet amendement aurait tout son sens après l'adoption de l'amendement n° 1987 du Gouvernement, que nous venons de voter et qui ouvre aux entreprises individuelles le dispositif d'option à l'impôt sur les sociétés. Il faut dès lors adapter l'ensemble de nos dispositifs.
Cet amendement vise à porter de 38 120 à 50 000 euros le montant des bénéfices éligibles au taux réduit de l'impôt sur les sociétés de 15 %. Cela concerne de petites et moyennes entreprises, puisque le chiffre d'affaires hors taxes ne doit pas dépasser 7,63 millions d'euros et qu'au moins 75 % de leur capital doit être détenu par des personnes ...
Il vise à inciter les entreprises à effectuer leur transition numérique. Aujourd'hui, 61 % des entreprises de moins de cinquante salariés ne l'ont pas engagée. Or c'est un enjeu très important car la facturation électronique, qui vient d'être définie par une ordonnance du 15 septembre dernier, est appelée à se généraliser progressivement. Le G...
Vous dites, monsieur le rapporteur général, que les montants sont trop importants : nous avons plafonné les prélèvements à 13 % du résultat fiscal, avec un montant maximal de 7 000 euros par exercice, tout en respectant un plafond global de 35 000 euros. Il y a donc des limites. Et puis 7 000 euros par exercice, ce n'est pas un montant importan...
Il concerne la fiscalité des cryptoactifs, qui connaissent un développement important ces derniers temps, en particulier les jetons d'utilité. Les profits et les pertes constatés au titre de chaque opération d'échange sont purement fictifs pour les entreprises, compte tenu des risques liés à la liquidité de ces actifs : en effet, l'échange entr...
L'exposé sommaire révèle l'esprit de l'amendement : il vise à reporter l'opération fiscale au moment où l'entreprise s'enrichit, c'est-à-dire lorsque la cession donne lieu à l'obtention de devises ou à un paiement sous forme d'autres biens ou services. Néanmoins, je partage votre objection relative à la rédaction de l'amendement : le dispositif...