Les amendements de Véronique Louwagie pour ce dossier

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Messieurs les ministres, je viens appuyer les propos de mes collègues. Les entreprises seront confrontées à l'absence de solutions alternatives : il n'existe pas actuellement de matériels capables de se substituer aux machines utilisant du gazole ou du fioul. Là est la vraie difficulté.

Il n'en demeure pas moins que c'est le vrai problème : prévoir une taxation supplémentaire, en affichant l'objectif de substituer d'autres matériels à ceux concernés, alors qu'ils n'existent pas !

Cet article mettra en difficulté des entreprises qui ne pourront pas acquérir d'autres matériels pour remplacer ceux existants.

Je viens de relire le compte rendu de la commission : monsieur le rapporteur général, vous aviez vous-même constaté des problèmes ; madame Peyrol, vous aviez indiqué travailler avec le Gouvernement dans le but de faire des propositions. C'est intéressant, parce que cela montre que vous reconnaissez qu'une véritable difficulté existe et que l'en...

Notre collègue Duvergé nous a convaincus. Nous devons soutenir les nouvelles technologies, et, pour rebondir sur les propos de mon collègue Julien Dive, je vous propose de sous-amender l'amendement, afin que la disposition s'applique jusqu'au 31 décembre 2020, dans l'attente du rapport. Cela n'engagerait pas l'Assemblée nationale.

À la lecture de cet article, on ne peut que s'interroger : pourquoi retenir le secteur des travaux publics, et écarter celui du bâtiment ? Comment justifier cette exclusion, alors que ces deux secteurs travaillent à peu près dans les mêmes conditions, avec les mêmes difficultés et avec des équipements similaires ?

Comme pour le secteur du bâtiment tout à l'heure, les entreprises transportant des denrées périssables n'avait pas été retenues par le Gouvernement dans le dispositif de suramortissement initial. Or elles seront très affectées par la mesure sur le gazole non routier, puisque leur flotte d'engins de transport nécessite des investissements import...

Je comprends l'ambition et les objectifs de Bénédicte Peyrol, mais je voudrais réagir au sujet de la méthode. Je me réjouis de ce qu'ont dit le rapporteur général et le ministre : nous ne sommes effectivement pas obligés de borner, nous pouvons procéder à des évaluations, à des propositions, à des changements de politique. On ne peut décider ai...

Vous proposez certes une baisse moins brutale que celle envisagée l'an passé, ayant peut-être mesuré la difficulté de faire passer le dispositif. Vous présentez cette mesure, monsieur le ministre, comme une volonté de minorer l'utilisation des énergies fossiles et de maîtriser l'émission de dioxyde de carbone. Il n'en demeure pas moins qu'il s'...