Les amendements de Vincent Descoeur pour ce dossier
16 interventions trouvées.
Madame la ministre, je n'ai pas été convaincu par l'ensemble de vos arguments. Cette discussion sur le pouvoir réglementaire ou législatif me semble avoir pour principal objectif d'éviter un débat, où il faudrait se prononcer sur le fond. Je vous ferai tout de même remarquer que notre proposition de loi vise à donner de nouvelles compétences a...
Ce sujet l'est bien plus. Les arguments selon lesquels les accidents se produiraient sur notre réseau secondaire ne peuvent suffire à nous convaincre.
Un département comme le mien ne compte que des routes secondaires. Or, si vous me pardonnez ce raccourci, les chocs frontaux ne peuvent intervenir qu'en l'absence de séparateur central. Alors, évitez-nous, de grâce, ces statistiques accablantes.
Vous avez évoqué, madame la ministre, la diminution des temps de trajet, en vous efforçant d'en minimiser les effets. Vous commettez là une erreur d'appréciation : ce qui nous est promis demain, c'est de retrouver des temps de trajet des années quatre-vingt. Vous avez bien voulu évoquer la situation de votre département, le Loir-et-Cher. Je ré...
À n'en pas douter, dans cette affaire, il y a deux poids, deux mesures : les cyclistes connectés sont mieux considérés que les ruraux roulant dans des véhicules diesel.
Je voudrais remercier l'ensemble de nos collègues qui se sont succédé à cette tribune, pour soutenir cette proposition de loi. Je m'excuse d'ailleurs de tourner le dos à certains d'entre eux. Mes collègues, Jérôme Nury et Jean-Jacques Gaultier, sont parfaitement au fait de ces sujets puisqu'ils ont participé activement à l'élaboration de cette...
Je n'ai pas à demander aux députés de la majorité l'autorisation de répondre à leurs déclarations ! M. Thierry Benoit a pointé du doigt, à juste titre, une vision très urbaine de la France et développé un argumentaire qui traduit sa parfaite connaissance des territoires ruraux, au même titre que M. Hervé Saulignac – ancien président du départe...
M. Ugo Bernalicis a filé la métaphore puis quitté l'hémicycle, mais j'ai compris qu'il soutiendrait notre proposition de loi. M. Jean-Paul Dufrègne a évoqué le cas particulier de l'Allier, avec la RCEA qui pose un vrai problème. Il a parlé d'abandon de ces territoires et de mépris à leur égard.
J'en viens à l'intervention de M. Jean-Pierre Pont. Qualifier nos motifs d'erronés, c'est, de toute évidence, mal connaître le monde rural.
Monsieur Pont, je ne suis pas persuadé que les conditions de sécurité seront renforcées dans tous les secteurs à partir du moment où cette mesure s'appliquera. Je crains que l'on ne suscite, demain, la formation de convois lents et que l'on ne crée dès lors, sur des réseaux tel que celui que je connais, qui présente des successions de portions ...
… compte tenu de l'impatience d'un certain nombre d'automobilistes. Je rappelle aussi que l'impréparation de cette décision nous vaudra une situation que l'on avait veillé à éviter jusqu'à ce jour : les jeunes conducteurs, mieux encore les apprentis conducteurs, seront libres de rouler, demain, à la même vitesse que les automobilistes expérime...
Mais, ce que j'ai trouvé indécent et même scandaleux, c'est de nous faire le procès d'insulter les victimes d'accidents de la route. Je vous inviterai à être beaucoup plus prudent, mon cher collègue, car vous ne connaissez pas l'histoire individuelle de l'ensemble des députés auxquels vous vous adressez.
Vous feriez mieux de vous inquiéter de savoir s'ils n'ont pas eu à vivre de telles situations. Il est trop facile de brandir des épouvantails. Mme la ministre s'est appliquée à ne pas ouvrir de débat sur l'existence de deux camps, celui des fous du volant irresponsables et celui des sages qui seraient obligés d'imposer des règles car nous seri...
Chers collègues de la majorité En marche, lorsque nous abordons les réformes que vous nous proposez, vous nous dites très souvent que votre grande fierté est de faire ce que vous avez dit. Je vous fais observer à cet instant que nous n'avions pas beaucoup entendu parler de la perspective de réduire la vitesse maximale jusqu'à la décision du Pre...
Mme Catherine Kamowski a été particulièrement respectueuse, et je l'en remercie. Toutefois, ma chère collègue, lorsque vous avez évoqué l'évolution de la mortalité sur les routes depuis les années 1970, vous avez oublié, selon moi, d'intégrer un facteur très important : l'évolution technologique des véhicules.
L'évolution technologique des véhicules et, en effet, le port de la ceinture de sécurité permettent certainement d'éviter aujourd'hui des sinistres qui étaient fatals en 1970. D'éminents spécialistes que nous avons auditionnés, notamment M. Bernard Darniche, nous l'ont fait observer. Telles sont les quelques remarques que je souhaitais formule...