Les amendements de Vincent Descoeur pour ce dossier

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Les termes de cette circulaire traduisent une profonde méconnaissance de notre réseau routier secondaire et des difficultés à s'y déplacer que l'on y rencontre, à laquelle s'ajoute le mépris du vote du Parlement.

Ma question est simple : comptez-vous respecter le vote de cette assemblée ? Envisagez-vous de modifier les termes de la circulaire précitée ?

Les élus auront effectivement le dernier mot ; mais vous vous employez à créer pour eux un environnement juridiquement inconfortable, un climat anxiogène. Reprendre par une circulaire ce que nous avons obtenu par le vote, ce n'est pas respectueux du Parlement !

… je souhaite vous faire partager les interrogations de mes collègues de tous les bancs de cette assemblée qui participent aux travaux du groupe d'études sur la maladie de Lyme, que je copréside avec ma collègue de la majorité Nicole Trisse. À cette heure, de nombreux malades atteints de la maladie de Lyme, mais aussi les personnes souffrant de...

Leur prise en charge comme le traitement de la maladie mais aussi et, c'est plus inquiétant, les recommandations de la Haute Autorité de santé, divisent la communauté scientifique, ce qui ajoute au désarroi des personnes qui souffrent et des associations qui les représentent, alors que, dans le même temps, le nombre de nouveaux cas recensés ne ...

… sur les tests de dépistage, dont la fiabilité fait débat, sur les formes sévères voire persistantes de la maladie ou encore sur les co-infections. C'est le sens des amendements au PLF que nous avons déposés et qui ont été malheureusement rejetés après un avis défavorable du Gouvernement

Ma question est simple : pourquoi refusez-vous d'abonder le plan Lyme et d'octroyer les crédits nécessaires à la recherche, à l'heure où de nombreux pays se saisissent de la question ?

Je vous remercie de vos remerciements, mais j'aurais préféré que vous accédiez à notre demande. Je vous exhorte d'écouter le désarroi des malades, avant qu'ils ne cèdent au désespoir !

Monsieur le Premier ministre, pendant ces longues semaines de grand débat national, la question de la mobilité au quotidien, dans les territoires, a été soulevée par de nombreux intervenants, au premier rang desquels les maires des communes rurales. La question du prix des carburants, celle de la limitation de vitesse à 80 kilomètres heure…

… ne sont pas étrangères à la colère qui s'est exprimée dans les territoires. Elles demeurent un sujet de préoccupation pour nos concitoyens, assurément plus que l'hypothétique lifting de l'ENA, dont ils n'ont pas fait une priorité.

Depuis le début de l'année, les prix des carburants sont repartis à la hausse et sont en passe aujourd'hui d'atteindre des niveaux records, ce qui suscite une inquiétude légitime chez ceux qui n'ont pas d'alternative à l'utilisation quotidienne de leur véhicule et ne peuvent pas se contenter de réponse à long terme.

Si le Gouvernement n'a pas la maîtrise des cours du pétrole, il a en revanche le pouvoir de moduler les taxes ou de les plafonner pour ne pas rajouter à la flambée des prix.

Autre sujet qui concerne directement la mobilité dans les territoires : la limitation de vitesse, imposée sans concertation, contestée par de nombreux élus locaux, qui ont vu dans leur territoire les temps de trajet revenir à ce qu'ils étaient dans les années quatre-vingt. La pertinence de cette mesure n'est pas avérée. Elle a d'ailleurs été di...

… et qu'elle méritait d'être appliquée de façon plus intelligente. Une majorité de nos concitoyens en réclame l'adaptation au cas par cas, comme nous l'avons proposé sur ces bancs. Force est de constater que ces deux questions, qui conditionnent la mobilité au quotidien, n'ont fait l'objet à cette heure d'aucune réponse concrète. Aussi, à quel...

Le Président de la République a dessiné les contours du grand débat qu'il a souhaité organiser en réponse à la colère qui gronde. J'y prendrai part, comme nombre de députés, dans un souci de responsabilité et d'apaisement de notre pays, même si de nombreuses interrogations demeurent sur les modalités d'organisation de la consultation ou sur le ...

… de même que la mobilité, en particulier la limitation de la vitesse à 80 kilomètres-heure que je souhaite évoquer une nouvelle fois.

Une mesure non concertée, imposée au mépris de l'avis de nombreux usagers et élus. Ces derniers déploraient à juste titre que le sujet soit abordé sous le seul angle de la sécurité, en ignorant les conséquences en matière d'aménagement du territoire. Une mesure – cela n'a échappé à personne – qui ne faisait l'unanimité ni au sein du Gouverneme...

Monsieur le Premier ministre, semaine après semaine les prix des carburants à la pompe mais aussi du fioul battent des records dans l'indifférence de votre gouvernement, qui a clairement fait le choix d'une fiscalité écologique punitive.

La hausse des taxes sur les carburants grève le budget de millions de foyers de 300 à 600 euros par mois et pénalise ceux qui n'ont pas d'alternative à l'utilisation quotidienne de leur véhicule, les ruraux bien sûr mais pas seulement.

Sous couvert de transition énergétique et de convergence des taxes sur le gazole et l'essence, on assiste à une véritable fuite avant qui ne prendra fin qu'en 2022, date à laquelle le prélèvement atteindra 14 milliards d'euros par an et se sera élevé à plus de 34 milliards sur la durée du quinquennat…