Les amendements de Virginie Duby-Muller pour ce dossier
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Après leur avoir fait miroiter une réouverture en février, votre décision de maintenir les remontées mécaniques fermées, monsieur le Premier ministre, est un drame pour les stations de ski. Depuis le début de la saison hivernale, les pertes économiques s'élèvent déjà à plus de 2 milliards d'euros, ne serait-ce que pour les deux Savoie. Votre dé...
Pas moins de 120 000 emplois directs sont concernés : saisonniers, moniteurs de ski, commerçants, secouristes… Le ski, c'est aussi une économie de ruissellement, et les conséquences de votre décision se feront sentir bien au-delà de l'hiver.
Avec la filière textile, la filière industrielle, le BTP ou encore l'économie du tourisme, tout un écosystème sera lourdement affecté pendant des années. Il y a urgence, monsieur le Premier ministre. Avec mes collègues Émilie Bonnivard, Martial Saddier et Vincent Rolland, ainsi qu'avec le président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, L...
Des boulangers, des pharmaciens, des responsables d'agences de réservation ou encore des bailleurs nous alertent, car ils ne touchent pas d'aides pour survivre. Des moniteurs de ski, qui ont généralement une autre activité professionnelle l'été, se voient refuser l'accès au fonds de solidarité.
Quant aux médecins de montagne, ils ne perçoivent aucune compensation financière alors que leur activité est à l'arrêt.
En réalité, vous sacrifiez notre montagne par des décisions souvent incompréhensibles. Alors que chaque station avait élaboré, dès novembre, un protocole sanitaire responsable, vous interdisez un sport de plein air pratiqué par des personnes constamment masquées et gantées !
Les métros parisiens ont le droit d'être bondés, mais les télésièges et les téléskis restent à l'arrêt pour éviter des attroupements ! Notre demande est simple, monsieur le Premier ministre : votre gouvernement peut-il enfin s'engager à tout faire pour sauver les stations, quoi qu'il en coûte ?