Plus que jamais, nous avons besoin d'un projet européen fort, d'une Europe unie qui retrouve sa puissance et qui n'hésite pas à l'affirmer pour relever le défi impérieux qui s'impose à nous : le maintien de la paix et d'abord l'obtention d'un cessez-le-feu immédiat et le retrait des troupes russes d'Ukraine. La France, qui dispose d'une voix singulière sur la scène internationale, continuera pour sa part de porter cette exigence de paix, de liberté et de démocratie et à œuvrer sans relâche pour les garantir sur notre continent et dans le monde.
L'Union européenne va financer à hauteur de 450 millions d'euros la livraison d'armes létales. De nombreuses banques russes sont bannies de la plateforme interbancaire SWIFT. L'espace aérien européen est fermé aux compagnies russes. Les médias de propagande russes RT et Sputnik sont désormais interdits. Des tabous sont en train de tomber. Le sursaut européen est impressionnant : l'Union européenne se donne enfin les moyens de se comporter comme une véritable puissance géopolitique. Cela étant, bien que massives et fortes, ces sanctions sont aussi révélatrices de notre impuissance collective à stopper immédiatement le cours des événements. On ne peut ...
Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a déclaré la guerre à l'Ukraine en lançant une invasion militaire de grande ampleur. En ces heures sombres, nos pensées vont naturellement, avec émotion, au peuple ukrainien et au président Zelensky, ainsi qu'aux femmes, aux hommes et aux enfants innocents dont la vie s'est brisée et qui font preuve d'une résistance héroïque face à l'envahisseur. Ils se battent pour leur pays, bien sûr, mais aussi, d'une certaine manière, pour nous, pour nos valeurs, pour la démocratie et pour la liberté. Nous devons leur apporter notre solidarité, notre aide et notre soutien, car ce drame humanitaire provoque ...
C'est laborieux !
Mélenchon cite Sarkozy ?
Bravo, monsieur David !
C'est toujours agréable, pourtant !
Je suis vraiment heureux de constater, avec ma collègue Anne Genetet, qu'il en sera de même sur tous les bancs de notre hémicycle.
Car ce qui se passe en Birmanie mérite bien notre unanimité. Il y a un an, les forces armées birmanes ont pris de court le reste du monde en dirigeant un coup d'État contre leur propre gouvernement civil élu. Les élections démocratiques du 8 novembre 2020, sources d'espoir pour beaucoup, ont été balayées, le Parlement a été dissous, les arrestations politiques se sont multipliées, internet et les réseaux sociaux ont été bloqués, les libertés fondamentales sont tombées et l'État de droit s'est effondré. Le cours de l'histoire du pays s'inverse et la démocratie n'est plus qu'un lointain souvenir. Depuis un an, les forces armées imposent leurs ...
Après de nombreux échanges et un travail approfondi, le résultat s'est révélé fructueux : dans des délais très courts, 485 députés de tous les groupes politiques se sont associés à notre proposition de résolution en la cosignant. Quel beau symbole de notre quasi-unanimité en cette fin de législature !
En cette dernière semaine de la législature, l'Assemblée nationale a décidé d'inscrire à son ordre du jour une proposition de résolution visant à dénoncer le coup d'État militaire survenu en Birmanie le 1er février 2021. Ce texte transpartisan fait suite à plusieurs initiatives parlementaires engagées au Sénat et à l'Assemblée nationale. Ma collègue Anne Genetet – que je salue – et moi-même, après avoir déposé deux propositions portant sur le même sujet, n'avons pas hésité à sortir de nos prés carrés politiques et à dépasser les clivages afin d'unir nos forces et de proposer un texte commun qui rassemble le plus grand nombre.
Mon intervention est d'une autre nature. Je crois savoir que c'est la dernière fois que vous présidez la séance et je voulais, au nom de toute notre assemblée, rendre hommage à la façon dont vous avez exercé vos fonctions tout au long de cette législature. Présider les séances publiques est difficile et délicat et vous l'avez toujours fait avec beaucoup de dignité et d'efficacité.
Madame la présidente !
…cette grande agence qui, depuis plus de trente ans, assure les missions essentielles de service public d'éducation en faveur des enfants des Français résidant hors de France. Avec 552 établissements implantés dans 138 pays, l'AEFE constitue un réseau d'éducation unique au monde, où plus de 375 000 élèves sont accueillis quotidiennement. Je veux saluer l'implication du personnel de l'Agence, ces milliers de personnes dont l'action est menée avec dévouement, et je veux leur rendre hommage, en particulier du fait de la situation difficile qu'ils ont affrontée pendant ces deux années de crise sanitaire, durant laquelle ils ont été la pièce motrice de la ...
La proposition de loi de notre collègue sénatrice représentant les Français de l'étranger vise à modifier la gouvernance de l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger en modifiant son conseil d'administration, en complétant la liste de ses missions et en créant des instituts régionaux de formation pour les personnels du réseau. Pour cette discussion parlementaire, le Gouvernement a demandé une procédure accélérée. Il confirme ainsi que, comme nous le déplorons tous depuis plusieurs semaines, vous souhaitez, juste avant la fin de la législature, balayer l'ensemble des sujets sectoriels dans la précipitation et, évidemment, sans que cela soit ...
Objectif 2027 !
Elle a raison !
Vous considérez que c'est anecdotique ?
Arrêtez de donner des leçons !
Constructif pour vous !
Et si ça aboutit à de mauvaises mesures ?
Assumez vos actes !
Voilà ce que vous répètent les élus, monsieur le garde des sceaux !
Je n'ai pas dit cela !
Ce retard et cet échec rendent encore plus difficile l'application d'une réponse pénale ferme et adaptée à chaque fait de délinquance. Si nous voulons être résolument efficaces dans la durée, la privation de liberté doit s'accompagner d'une préparation à la réinsertion, indispensable pour lutter contre la récidive. En 2017, le candidat Emmanuel Macron s'était engagé à mettre le travail « au cœur de la peine ». Or le constat est accablant : seuls 28 % des détenus exercent un travail en prison. Cette situation est préjudiciable pour toute la société, car un détenu qui travaille récidive moins qu'un détenu sans activité. Pour assurer une ...
Je souhaite vous interroger, monsieur le ministre, sur la politique de réinsertion pénitentiaire. La priorité absolue est évidemment de remédier à la surpopulation carcérale, cœur du problème de notre politique pénitentiaire. Hélas, sur les 15 000 places de prison supplémentaires promises par Emmanuel Macron durant le quinquennat, seules 2 000 auront effectivement été livrées en cinq ans – je sais que vous le contestez, mais c'est pourtant la réalité, et les faits sont têtus.
En 2017 ou en 2022 ?
C'est vous qui êtes au pouvoir !
Cela ne peut pas être une décision verticale !
Il ne fallait pas prendre ces engagements !
C'est très faible !
On est très loin de l'engagement du Président de la République !
Oui, on en est loin !
Funeste erreur !
Et chez des ministres !
d'autant que nous en partageons le constat comme les objectifs. Il y a plus de trois ans, je vous remettais les conclusions et les 110 propositions de la mission d'information de la commission des affaires étrangères consacrée à notre stratégie en matière de diplomatie culturelle et d'influence pour les dix prochaines années, afin qu'elle devienne un puissant instrument de notre politique étrangère. Depuis l'importance géopolitique de l'espace francophone jusqu'au principe d'exception culturelle, en passant par l'Europe de la culture et des savoirs, cela fait longtemps que culture, au sens large, et diplomatie s'entrelacent. Je le répète, la culture, ...
Le 14 décembre, monsieur le ministre, vous présentiez, à l'occasion de la réunion annuelle des conseillers culturels, la feuille de route de l'influence de la diplomatie française : j'étais présent. Cet état des lieux de nos leviers d'influence dans le monde, assorti du plan d'action à suivre durant les prochaines années, était attendu. Même s'il est regrettable que nous ayons dû patienter jusqu'à la fin du quinquennat pour découvrir votre doctrine consolidée en matière d'influence, je veux avant tout saluer la qualité du travail que vous-même et vos équipes avez réalisé ,
Vous confiez à l'inspection du travail un rôle qui n'est pas le sien, et les contentieux seront très nombreux. C'est un mauvais signal. Voilà pourquoi nous voterons ces amendements.
Madame la ministre, nous sommes bien entendu favorables aux dispositifs d'aide aux entreprises durant la crise, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut envoyer un message de doute et de méfiance aux entreprises en mettant en place un système de contrôle que vous savez parfaitement inapplicable.
Vous faites la promotion du chéquier, maintenant ouvert à tout-va, dont l'unité de compte est le milliard, et du « quoi qu'il en coûte » qui aboutit à un niveau de dette considérable.
Je comprends bien le malaise de la majorité, tel que vient de l'exprimer notre collègue ; il est tellement gêné par la situation présente, et la majorité est tellement mal à l'aise vis-à-vis de ce dispositif de contrôle des entreprises et de cette société de la suspicion, qu'il a fallu ouvrir les archives d'il y a dix ans et donner de la crise financière de l'époque une lecture aussi partiale que partielle !
Ça n'a rien à voir !